Le Messie venu de l’Inde

  Le Messie venu de l’Inde  


Lorsque l’on consulte un dictionnaire de religion à propos du mot « Messie », on peut lire la définition suivante: « Forme hellénisée (Grécisée) de l’araméen (Hébreu) maskîak, l’oint, c’est-à-dire sacré par le Seigneur, traduit en grec par khristos, signifiant sauveur, envoyé de Dieu, envoyé divin venu sur la terre…«  Au premier abord, lorsqu’on lit un titre semblable; « Le Messie venu de l’Inde », on peut se dire, incrédule et sceptique; « Un de plus qui, en dehors de Jésus Christ, se prend ou veut nous faire passer quelqu’un pour le Messie ».

Alors pourquoi un tel titre? Il y a différentes raisons. La première est assez personnelle et, en même temps, trés simple à comprendre. J’ai, comme beaucoup d’autres, était élevé dans la tradition chrétienne, selon une intensité de pratique et d’engagements divers et, en temps que tel, reste sensible à l’emploi de termes qui proviennent de cette tradition religieuse. Mais cela mis à part, il me semble que le terme de Messie, en dehors de son acception chrétienne courante, légitime, est à même de traduire avec exactitude le caractère trés exceptionnel et merveilleux de la venue en Occident, en 1965, à New York d’un autre Messie, le Messie venu de l’Inde; Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Srîla Prabhupâda.

Il ne fait aucun doute que Srila Prabhupâda est « sacré par le Seigneur, investit de Sa puissance » dans le but de répandre Ses gloires, comme le confirme cette teneur et portée du Chaitanya-caritâmrita {Antya, 7.11}: 

« A moins d’être doté de pouvoirs par Dieu Lui-même, c’est-à-dire par Sri Chaitanya Mahaprabhu, personne ne peut répandre les saints noms sous la forme du mahâ-mantra Hare Krsna partout à travers le monde. Ceux qui y parviennent sont investis de Sa puissance. C’est pourquoi on les désigne parfois sous le nom d’âvesa-avatâras, ou manifestation de Dieu, soulignant par là le fait qu’ils sont habités par la puissance de Sri Caitanya Mahâprabhu.« 

Ainsi, la venue de Srila Prabhupâda en Occident, à New York en 1965 n’est certainement pas anodine. Elle fait parti d’un plan, défini par le Seigneur, qui n’est pas moins que de rétablir et d’étendre la pratique du Bhâgavat dharma – la religion éternelle du service de dévotion offert à Dieu, la Personne Suprême – à l’humanité entière. 

Ce Bhâgavat dharma est le don de Sri Chaitanya Mahâprabhu, l’Avâtara de Krishna le plus magnanîme, pour l’époque la plus déchue du Kali yuga, l’âge de querelle et d’hypocrisie. Le Seigneur Chaitanya Mahâprabhu qui, il y a 500 ans au Bengal avait inauguré le chant collectif des Saints Noms, inondant dans un premier temps cette région de l’Inde puis, par la suite le pays entier, de l’extase de Prema Bhakti ou de l’amour de Dieu. 

Le Seigneur Chaitanya a enseigné, corroborant les Ecritures Védiques, que ce Sankirtâna représentait la seule méthode religieuse capable de sauver l’humanité entière de sa grande déchéance; conséquence directe et terrible de son oubli de Dieu, de l’athéisme et de l’impersonnalisme. Il a également prédit:

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« Dans chaque ville et village Mon Saint Nom sera chanté. »
(Chaitanya-Bhagavata)

Et c’est certainement Srila Prabhupada, seul, qui a été capable d’accomplir cette prophétie du Seigneur Chaitanya. Seul le Sankirtâna, le chant congrégationnel des Saints Noms du Seigneur; « Hare Krsna Hare Krsna Krsna Krsna Hare Hare / Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare » est en mesure de rétablir les véritables valeurs spirituelles, dévotionnelles et sociales qui doivent guider et orienter une société digne de ce nom. Sans ces valeurs essentielles, la société ne peut que continuer à se dégrader de plus en plus, telle une société animale, et générer de grandes souffrances pour ses habitants, absorbés dans l’identification à leurs corps matériels et esclaves du plaisir des sens incontrôlés. Le grand désastre pour une telle société est de se priver du plus grand bénéfice que peut procurer la forme humaine; l’affranchissement du cycle infernal des morts et des renaissances répétées, et le retour dans le monde spirituel.

Le mot qui me touche plus particulièrement en ce qui concerne la définition de Messie, et qui définit le mieux l’importance et la portée unique de l’activité missionnaire de Srila Prabhupâda en Occident, puis dans l’humanité entière, est celui de « Sauveur de l’humanité« . Qui peut dénier cette qualité unique et exceptionnelle de « Sauveur de l’humanité » lorsque l’on étudie sérieusement la vie et l’action missionnaire de Srila Prabhupâda? Srila Prabhupâda a traversé l’océan, à l’âge de 70 ans, au risque et péril de sa propre vie, après deux sévères attaques cardiaques. Une troisième lui aurait été fatale si le Seigneur Krishna, accompagné de Ses Avatâras, n’était personnellement intervenu et ne l’avait assuré de Sa protection.

Il venait pour apporter rien de moins que le yuga dharma ou la méthode authentique de réalisation spirituelle spécifique pour l’âge de Kali; le chant des Saints Noms de Dieu, à travers le maha-m antra Hare Krsna et, également, fait trés significatif, il amenait avec lui des exemplaires des trois volumes du Srîmad Bhâgavatam, « l’Incarnation littéraire de Dieu », qu’il avait personnellement commentés et publiés alors qu’il résidait au temple de Râdha Damodâra à Vrindavana.

Ce temple de Râdha Damodara qui était le « quartier général » des Six Gosvamis de Vrindavana avec à leur tête, Srila Rûpa Gosvami, duquel Srîla Prabhupâda a puisé l’inspiration et la force pour commencer une révolution mondiale spirituelle sur la base de l’établissement du Mouvement Internationale pour la Conscience de Krishna.

Ainsi, certainement et sans nulle exagération, Srîla Prabhupâda peut être, bel et bien, qualifié de « Messie venue de l’Inde« . Il a été prédit par les Ecritures telles que le Brahma-vaivarta Purâna, le Caitanya-mangala et  d’autres, et des grands saints tels que Srîla Bhaktîvinoda Thakura et son divin fils Srîla Bhaktisiddhânta Sarasvatî. Il est l’envoyé du Seigneur Chaitanya, investi de Sa puissance pour répandre la pratique de la Conscience de Krsna, et enfin, il est le Maître Spirituel de l’humanité entière (Jagat guru) venu établir l’âge d’or prévu pour durer 10 000 ans, et inauguré il y a 500 ans par Caitanya Mahâprabhu. Il est investi du pouvoir de sauver bon nombre d’âmes déchues, aujourd’hui et dans les siècles des siècles (Hare Krishna!), des terribles renaissances dans les espèces animales inférieures ou de la chute dans les planètes infernales – ces destinations horribles qui les attendaient, inévitablement, comme conséquences implacables de leurs actions pécheresses, de l’empêtrement dans les rets inextricables de l’impitoyable loi du karma et de la réincarnation.

                                     Jaya Srîla Prabhupâda!!



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