Une nouvelle liberté
Le texte suivant est extrait de « Prabhupada Meditations », une série de quatre volumes de Satsvarupa dasa Goswami. Satsvarupa Maharaja est un des tout premiers disciples de Srila Prabhupada. Il est l’auteur de la biographie de Srila Prabhupada « Prabhupada Lilamrita » et de nombreux autres ouvrages sur la conscience de Krishna.
Le service en séparation de Srila Prabhupada
Selon le Vaisnava siddhânta, servir l’ordre du maître spirituel (vâni) est plus substantiel que de le servir physiquement (vâpuh). Mais si vous n’avez pas du tout d’attachement pour sa personne physique, vous risquez alors, le moment où le maître spirituel cesse d’être visible, de l’oublier. C’était ce que nous redoutions en 1967 quand Swamiji partit pour l’Inde. Il dit même, « Il est possible que je ne revienne pas, mais continuez, vous, le Mouvement pour la conscience de Krishna. » Nous répondirent, « Swamiji, comment pouvons-nous continuer sans vous? Nous ne vous connaissons que depuis quelques mois, s’il vous plaît, ne partez pas. » A ce moment là nous ne pensions pas être capable de supporter le service en séparation, ce qui est demandé à présent à tous les adeptes de Prabhupâda. Nous venions à peine de commencer nos propres vies spirituelles, et étions peu convaincus d’être capables de le représenter. Ce fut l’arrangement de Krishna que Prabhupada ne partit pas à ce moment là mais resta avec nous dix années de plus. On peut le prendre comme une indication qu’un certain degré d’avancement soit nécessaire avant qu’un disciple soit capable de pleinement servir en séparation.
Le départ de Prabhupada en Novembre 1977 apparut comme une véritable catastrophe. Mais concernant le service en séparation de Prabhupada, il y eu aussi des signes positifs réconfortants. Par exemple, aprés la disparition de Prabhupada, une nouvelle égalité fut introduite concernant la possibilité de l’approcher. Auparavant, seulement une petite élite était autorisée à passer du temps avec Srila Prabhupada; aprés sa disparition tout le monde put aller dans sa pièce. Et maintenant chacun peut avoir la mûrti de Prabhupada, le masser quotidiennement, le baigner, l’habiller et cuisiner pour lui. En étudiant ses livres et en le servant, chaque dévot peut avoir ses propres réalisations, et même plus qu’avant, devient libre de confirmer les résultats de son abandon. Comme Prabhupada disait, « Ce n’est pas que quelqu’un doive vous accorder un certificat pour attester que vous êtes bien conscient de Krishna, car vous le saurez de vous-même. C’est comparable à un homme qui a faim et qui en mangeant savoure son plaisir sans avoir besoin que quiconque le lui dise. »
A la fin des années 1970 l’ISKCON s’agrandit tellement que Srila Prabhupada décida qu’il serait dirigeait par ses leaders, et il mit l’accent sur la vie de temple au sein de l’institution. Une fois un dévot alla voir Srila Prabhupada pour se plaindre que l’ISKCON s’était développé à un point tel qu’il avait l’impression de ne plus avoir accés à Prabhupada. Prabhupada répondit » L’ISKCON peut être grand, mais je suis petit. » Srila Prabhupada poursuivit en expliquant qu’il demeurait la même personne, et que chaque dévot pouvait le servir de quelque endroit où il se trouvait dans le monde. Prabhupada dit que la multitude de services dans tout l’ISKCON représentaient le propre service que Prabhupada offrait à son Guru Maharaja. Quand chacun des disciples de Prabhupada assistaient , soit en éventant les Murtis avec l’éventail de plumes de paon, ou en prêchant au nom de Prabhupada, ils devaient savoir qu’ils assistaient alors personnellement leur maître spirituel.
On pouvait être avec Srila Prabhupada à travers ce service en méditation, mais la plupart des dévots ne pouvaient espérer aller voir Prabhupada pour lui confier leurs pensées. Bien que Prabhupada connut personnellement des centaines de dévots, malgré tout, la plupart de ces disciples ne pouvaient pas aller voir Prabhupada pour lui exprimer comment ils progressaient et lui demander si telle ou telle tendance personnelle pouvait être dédiée à Krishna. Tout cela ce sont les représentants de Prabhupada qui s’en occupaient, conseillant la plupart des dévots.
Selon le désir de Prabhupada, ces disciples ainés continuent de conseiller tous les adeptes de Prabhupada. Mais pour le meilleur et pour le pire, plus de dévots à présent, décident par eux-mêmes, la manière dont ils veulent offrir leur service au mouvement pour la conscience de Krishna. Ainsi, ils prétendent mieux savoir comment servir Srila Prabhupada.
Il y a certains avantages dans ce système institué par Prabhupada – le fait que ces disciples doivent passer par des représentants ainés. Malgré que certain dévots pouvaient penser avoir moins de possibilité de s’exprimer, ils considéraient cependant avec une foi totale qu’ils s’abandonnaient à Prabhupada. En limitant son choix concernant le service, on peut également éliminer les choix arbitraires. Quand un secrétaire ou président de temple représentant Prabhupada disait, » Srila Prabhupada a écouté ce que vous vouliez faire et voilà ce qu’il a dit » – le dévot était complètement satisfait que Prabhupada l’ai écouté. Et ce n’est pas que Prabhupada ou ses représentants disaient « non » à toute suggestion faite par un dévot désirant servir selon son désir. Mais l’accent était mis en premier lieu sur les besoins de la mission.
Que l’esprit de volonté d’abandon à la mission et à ses représentants après la disparition de Prabhupada se soit dégradé, c’est bien regrettable. D’un autre côté, un avantage appréciable est à considérer après la disparition de l’acharya; le fait que le disciple est forcé de s’en remettre plus au caitya-guru, ou l’Ame Suprême dans le coeur.
Même quand Prabhupada était présent, il encourageait fréquemment les disciples de confiance d’aller de l’avant et d’accomplir leurs services envers lui, guidés par leur intelligence propre. Prabhupada disait, « Vous êtes un dévot sincère, Krishna vous dira comment peindre pour Lui. » Ou, » Parce que vous êtes sincère, je suis sûr que tout ce que vous décidez sera en accord avec le désir de Krishna. » Et, ainsi les dévots étaient encouragés à prendre instruction des deux: Le guide interne aussi bien que la présence et les instructions de l’acarya, Srila Prabhupada. Par la méthode parampara, les maîtres spirituels continuent d’agir au nom de Prabhupada et guident les nouveaux adeptes du mouvement pour la conscience de Krishna. Mais tous les adeptes de Prabhupada, alors qu’ils recherchent la confirmation de leur connection à Prabhupada, s’en remettront aux deux, aux instructions de leurs gurus et la confirmation du guide intérieur.
Ainsi lorsque Prabhupada s’en alla, c’était le signe que l’Ame Suprême deviendrait plus active dans nos vies. Jésus Christ confirme également cela à ses disciples avant son départ:
Saint Jean 14: 16-18
Aussi longtemps que le maître spirtituel est présent en tant que représentant de l’Ame Suprême, il est possible que l’on ressente moins le désir de communier avec le Guide Intérieur. Mais quand l’acarya s’en va, il incite parfois ses adeptes à se tourner plus vers le Seigneur dans le coeur. C’est comme s’il disait, « Maintenant je m’en vais et c’est votre choix de me suivre durant votre vie entière. Et vous devez savoir que vous ferez cela grâce à des indications intérieures aussi bien qu’extérieures ».
Afin de compenser pour l’immense perte de la présence de Prabhupada, Prabhupada et Krishna nous ont envoyé de l’aide – et une nouvelle liberté. Un adepte sincère devrait embrasser la vie de service en séparation avec enthousiasme mais aussi prudence. Pour exprimer cette pensée dans sa forme la plus poussée je dirais que par son acte de disparition Prabhupada nous dit, « Maintenant tu n’es plus sous mon instruction directe, sers moi donc comme tu l’entends ». Bien sûr, Prabhupada veut que nous servions sous l’autorité spirituelle directive des GBC ( Governing Body Commission) et de suivre les instructions qu’ils donnent, et d’aider son institution d’une façon ou d’une autre. Et cependant, à l’intérieur de ces stuctures il existe une liberté pour l’expression. Si nous n’exprimons pas cette liberté convenablement, nous déplaierons alors à Krishna et à Prabhupada. Mais lorsque nous le faisons avec succés, alors, comme l’affirme le Srimad Bhagavatam, yayâtmâ suprasîdati – l’âme est satisfaite. Et cette satisfaction de l’âme (atma) constitue le teste ultime pour savoir si nous pratiquons la conscience de Krishna convenablement.
En recevant ce don de liberté, un fils ou une fille spirituel accompli pourrait répondre de cette façon:
« Merci, Prabhupada, pour cette nouvelle liberté, – de pouvoir mieux vous servir selon mon souhait. En ce qui me concerne, je ne veux pas d’aucune liberté qui me ferait dévier de vous. Je veux uniquement vous servir pour votre plaisir. »
Catégories :Srila Prabhupada
Cher prabhu
s t p accepte mes plus sincère hommage . TOUTE GLOIRE A SRILA PRABHUPADA.
Cher prabhu je suis bakta francis de Bruxelles , cela fait quelque anné que je connait l’iskcon , je n ai jamais ete initier mais depuis que je connait le mouvement j’ai souvent tourner autour sans
veritablement mangé ce merveilleux plat qu’es l isckcon , mais chose étrange ses que a chaque fois que je m eloigne du mouvement , je revient a ce desir premier ( comme le fils produigue dans la
bible) oui d’y revenir . Maintenant que j ai bientôt 41 ans il es temps d’agire avec plus de maturité et de stabilité . Qu’elle joie de voir ton site si bien construit pour les devots
francophone . l’une des seule l’acune dans le mouvement ses que lon mes pas asser l accens sur les traductions des livres et tout ce qui es audio de prabhupada . Ses une grande erreur de ne pas le
faire . Avant de m absenter et de retonbé dans la vie mondaine je m etait approchez de param gati swami , a tu evantuellement sont adresse imail . Sa sainteté me l avait donner mais je ne l ai plus
. Merci pour ton travail virtuelle , cela na pas de prix .
ton serviteur indigne
baktha francis .
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