Plusieurs réflexions nous viennent à la suite des nouvelles émeutes qui ont eu lieu dans des cités de banlieue parisienne la nuit dernière. Des incidents terribles pendant lesquelles on incendie, casse, hurle, tape et tire à tout va.
De tels incidents pour beaucoup sont consternants. Même le citoyen ordinaire reste rarement insensible et indifférent face à la perpétuation de tels actes de vandalisme et la manifestation d’une violence aussi sauvage (que gratuite), une violence forcenée aux allures de folie furieuse, et qui est dirigée de façon aveugle, aussi bien sur les personnes que leurs biens . Dans le mot émeute il y a meute et c’est une véritable meute de chiens enragés qui, encore une fois, à déferlée sur la ville et la cité la nuit dernière pour taper, détruire, incendier des voitures, des concessionnaires, des magasins, des maisons…
Mais comment tout cela est-il possible? Comment peut-on s’éloigner autant des comportements humains les plus élémentaires pour rejoindre sans honte ( plutôt avec vanité même) celui des chiens et des chats?
Comment des êtres humains ou dirons nous en tout cas, des êtres à forme humaine, en viennent ils à se comporter comme de véritables animaux, des animaux enragés totalement dominés par la colère, la haine, le désir de vengeance, le désir de se battre (contre une section bien ciblée de la population – un comportement trés ségrégationniste au passage, – celui-là même que les casseurs reprochent aux autres – , par rapport aux forces de l’ordre; « casser du flic » disent-ils ), l’égoïsme et l’aveuglement le plus extrême , d’autant plus extrême et incompréhensible, qu’il est dirigé sur les biens d’autrui qu’ils brûlent : commerce, maison, garages, écoles, bibliothèques, et jusqu’aux voitures de ces gens modestes qu’on n’hésite pas à brûler même si elles sont souvent un outils de travail trés précieux pour eux?
Lorsque nous voyons, pratiquement devant nos yeux, se dérouler des évènements aussi apocalyptiques, il devient encore plus évident que l’âge de Kali bat son plein et cela devrait renforcer notre conscience de Krishna. Pour un dévot, en fait, rien n’est vraiment négatif et ce qui pourrait à priori le déprimer ou amoindrir sa dévotion au Seigneur, au contraire la renforce. Il devient ainsi encore plus convaincu que seul Krishna peut l’aider et les difficultés de l’existence, au lieu de le décourager, renforce au contraire sa détermination et son désir d’atteindre à la perfection de l’existence, soit le refuge des pieds-pareil-au-lotus du Seigneur Suprême Krishna, le seul et véritable refuge de l’existence .
Quel gouffre d’insécurité
Que ce monde matériel!
C’est un océan de dangers
En mouvement perpétuel.Dans ses abîmes d’ignorance
Croupissent des monstres hideux
Qui de l’humain ont l’apparence
Mais plus qu’un serpent son envieux.Face à ce tableau lugubre
M’habite une intense obsession
Atteindre l’unique refuge
Du service de dévotion.
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