– d’après un commentaire du Srimad-Bhagavatam-
Dominique Strauss Kahn, le directeur général du Fonds Monétaire Internationa ( FMI) et un personnage important de la scène politique française, candidat sérieux à la prochaine présidence francaise, vient d’être arrêté par la police de New York pour avoir agressé sexuellement une employée de l’hotel de luxe dans lequel il avait passé la nuit. C’est un scandale retentissant dans le monde entier.Connu déjà pour être d’un tempérament “plutôt entreprenant” vis-à-vis des femmes, ce monsieur a déjà eu de nombreux problèmes de cet ordre dans le passé. Problèmes qu’il avait réussi jusque là, tant bien que mal, à camoufler, mais cette fois le héros du FMI et de la politique française aura été complètement dépassé par ces instincts carnassiers, au point apparemment, d’être incapable de se retenir de sauter sur une pauvre femme de ménage.Le texte suivant , extrait d’un commentaire d’un verset du Srimad-Bhagavatam, par Srila A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada, le maître spirituel-fondateur du Mouvement International pour la Conscience de Krishna, soulève des question essentielles et y répond clairement, telles :Comment savoir qui est digne d’être vraiment reconnu, suivi et considéré (en d’autres mots : qui est un véritable héros ?)
Le “héros matériel” -dont la réussite est matérielle- peut être considéré comme une grande personnalité aux yeux du grand public, mais en vérité une telle réputation reste surfaite et artificielle car ce “héros” demeure soumis à ses sens et à ce titre indigne de confiance. Tôt ou tard sa nature dépravée, même s’il essaie de la dissimuler, sera révélée au grand jour.
Le “héros spirituel” – le gosvami- est un véritable héros. Parce qu’il est pleinement conscient de sa position de serviteur éternel de Dieu, de Krishna, son coeur est lavé des mauvaises tendances de l’existence matérielle – chercher à jouir des femmes, des intoxicants, des jeux de hasards et de la chair animale – et ses sens sont donc contrôlés. Sa perception du monde est tout à fait différente de celle du “héros matériel” car il ne cherche pas à exploiter la nature matérielle à son propre profit mais voit celle-ci comme la propriété de Dieu (et non la sienne). Contenant ses sens quand il le faut, il n’en use que pour servir Krishna. C’est ainsi que le véritable héros est celui qui cherche à retenir ses sens et non pas celui qui laisse libre cours à ceux ci.
“Il est deux choses qui font de chaque être vivant un héros. Lorsqu’il est victime de l’énergie illusoire, l’homme agit en héros dans le monde matériel – en tant que grand dirigeant, politicien, homme d’affaires, etc..- et ses exploits contribuent au progrès matériel de la civilisation. Toutefois, on peut également être un héros en acquérant la maîtrise des sens, en devenant un gosvâmi. Les activités matérielles relèvent d’un faux héroïsme, alors que l’héroïsme véritable consiste à retenir les sens devant l’action matérielle. Quelle que soit la grandeur d’un héros dans le monde matériel, il peut être immédiatement vaincu par les masses de chair et de sang que sont les seins des femmes. L’histoire du monde matériel en offre de nombreux exemples. Citons celui d’Antoine, cet empereur romain qui fut séduit par les charmes de Cléopâtre. De même, Baji Rao, un grand héros de l’Inde, succomba, lui aussi, aux charmes d’une femme à l’époque où sévissaient les conflits dans le Maharastra, ce qui entraîna sa chute. L’histoire nous révèle qu’autrefois les hommes politiques employaient des jolies filles entraînées à l’art du visa-kanyâ. Dès leur plus jeune âge, elles recevaient des doses infimes de poison, ce qui avait pour effet de les imuniser, et elles pouvaient alors empoisonner tous ceux qu’elles embrassaient. Ces jeunes-filles “porte-venin” avaient donc pour mission d’empoisonner un ennemi en lui donnant un baiser. C’est ainsi que nous trouvons dans les livres d’histoire de nombreux exemples de puissants héros qui furent asservis par le seul charme d’une femme. En tant que partie intégrante de Krishna, l’être vivant est assurément un grand héros, mais parce qu’il est également faible, il succombe à l’attrait exercé par la matière.
krsna-bahirmukha hañā bhoga-vāñchā kare
nikata-stha māyā tāre jāpatiyā dhare
Le Prema-vivarta enseigne que lorsque l’être vivant souhaite jouir de la nature matérielle, il en devient aussitôt la victime. L’être distinct n’est pas forcé de venir en ce monde matériel; il se choisit lui-même cette destinée, séduit qu’il est par les jolies femmes. Chacun est libre de se laisser séduire par la nature matérielle ou d’être un héros en résistant. Tout dépend si l’on est sensible ou non à ces attraits. Il n’est pas question d’être forcé à entrer en contact de l’énergie matérielle. Celui qui demeure inébranlable devant la fascination exercée par la nature matérielle est assurément un héros qui mérite le titre de gosvâmi. S’il ne se rend maître de ses sens, nul ne peut être un gosvâmi. L’être vivant reste donc libre de choisir l’une ou l’autre de ces deux positions dans le monde matériel: il peut être le serviteur de ses sens, ou il peut en être le maître. En se faisant le serviteur de ses sens, il devient un grand héros au sens matériel du terme, mais en choisissant de devenir le maître de ses sens, il devient un gosvâmi, un héros spirituel.”
– Srimad- Bhagavatam 4.25.25, commentaires de Srila A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada –
Catégories :Sexe et principes régulateurs
Très bonne analyse de cet évènement. Il devrait être publié dans « Le Monde ».
Ca me rappelle que notre situation à nous aussi peut changer radicalement d’un jour à l’autre, même si ce ne sera pas aussi spectaculaire .
Nrs
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