Saint Thomas d’Aquin à la lumière des Vedas – n°2

suite à Saint Thomas d’Aquin à la lumière des Vedas



Hayagriva: Quant à l’Etat, Thomas d’Aquin croit comme Platon en une monarchie éclairée; toutefois, en certains cas, il juge qu’il n’est pas nécessaire pour l’homme d’obéir aux lois humaines si celles-ci s’opposent au bien de l’humanité et deviennent des instruments de violence.

Srila Prabhupada: Mais avant tout, nous devons savoir en quoi consiste notre bien-être. Malheureusement, avec le progrès de l’éducation matérialiste, le but de la vie nous échappe. Le Vedānta-sutra déclare ouvertement que la vie a pour but de comprendre la Vérité Absolue: athāto brahma-jijñasā. La civilisation védique repose sur ce principe. La civilisation moderne, elle, s’est égarée et se voue à ce qui ne saurait nous soulager des tribulations de la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort. Le soi-disant progrès scientifique n’a pas résolu les vrais problèmes de l’existence. Quoique éternels, nous sommes présentement sujets à la naissance et à la mort. En cet âge de Kali, les gens tardent à étudier la réalisation spirituelle. Ils inventent leur propre mode de vie, ils sont infortunés et constamment troublés.

Hayagriva: Il conclut que si les lois de Dieu et celles de l’homme s’opposent, il faut obéir aux premières.

Srila Prabhupada: En effet. Nous pouvons aussi obéir à l’homme qui observe les lois de Dieu. Inutile d’obéir à une personne imparfaite. C’est comme un aveugle qui en conduirait un autre. Si le leader ne suit pas les instructions du Maître Suprême, il sera nécessairement aveugle et ne saurait donc montrer le chemin. Pourquoi risquer notre vie à suivre des aveugles qui se croient bien informés alors qu’il n’en est rien? Nous devrions plutôt choisir d’apprendre auprès de Krishna, la Personne Suprême, qui connaît tout parfaitement. Krishna connaît le passé, le présent et l’avenir de même que ce qui est dans notre intérêt (BG 7.26) .

Hayagriva: Pour d’Aquin, toutes les puissances terrestres n’existent que par la sanction de Dieu. Puisque l’Eglise est Son émissaire sur Terre, elle devrait aussi contrôler le pouvoir séculier. Il estime que les dirigeants séculiers devraient rester soumis à l’Eglise, qui pourrait excommunier et détrôner le monarque.

Srila Prabhupada: Les affaires de ce monde doivent être ordonnées de telle sorte que Dieu soit le but ultime de la connaissance. Quoique l’Eglise ou les brāhmanas ne devraient pas directement se mêler d’administration, le gouvernement doit fonctionner sous leur supervision et leurs instructions. Tel est le système védique. Les administrateurs, ou ksatriyas, étaient conseillés par les brāhmanas à même de leur enseigner la spiritualité. La Bhagavad-gita  mentionne que Krishna donna la science du yoga plusieurs millions d’années auparavant au deva du soleil, lui qui est à l’origine des ksatriyas (BG 4.1). S’il suit les recommandations des Vedas ou d’autres Ecritures par l’intermédiaire des brāhmanas ou d’une Eglise authentique, le roi est aussi considéré un homme saint. Les ksatriyas doivent obéir aux brāhmanas et les vaisyas doivent obéir aux ksatriyas. Les sudras, quant à eux, doivent suivre les instructions des trois classes supérieures.

Hayagriva: En ce qui concerne la beauté de Dieu, Thomas d’Aquin écrit: « Dieu est beau en Lui-même et non en relation avec quelque terminologie limitée…Il est clair que la beauté de toutes choses découle de la beauté divine…Dieu désire multiplier autant que possibe Sa propre beauté, c’est-à-dire en communiquant Sa ressemblance. Vraiment, toutes choses furent créés dans le but d’imiter de quelque manière la beauté divine. »

Srila Prabhupada: En effet, Dieu est le Réservoir de toute beauté, connaissance, puissance , renommée, richesse et renoncement. Il est Réservoir de toutes choses; par conséquent, toute beauté émane d’un fragment infime de celle de Dieu.

yad yad vibhūtimat sattvaḿ
śrīmad ūrjitam eva vā
tat tad evāvagaccha tvaḿ
mama tejo-‘ḿśa-sambhavam

« Tout ce qui est beau, puissant , glorieux, éclôt, sache-le, d’un simple fragment de Ma splendeur. » Bhagavad-gita (10.41)

Hayagriva: Quant au rapport entre la théologie et la philosophie, d’Aquin écrit: « De même que toute doctrine sacrée repose sur la lumière de la foi, la philosophie s’appuie sur la lumière naturelle de la raison…Toute assertion philosophique qui s’oppose à la foi n’est donc plus philosophie mais un abus de celle-ci, résultant d’une erreur de raisonnement. »

Srila Prabhupada: C’est juste. L’existence conditionnée par la matière rend tous les hommes imparfaits. La philosophie de gens imparfaits ne peut aider la société. La philosophie parfaite vient de celui qui est en contact avec Dieu, la Personne Suprême, et s’avère bénéfique. Les philosophes spéculatifs, eux, fondent leurs croyances sur des chimères.

Hayagriva: Thomas d’Aquin conclut que la révélation divine est absolument indispensable puisque si peu d’hommes peuvent accéder à la vérité par la méthode philosophique, voie jonchée d’erreurs et qui exige beaucoup de temps.

Srila Prabhupada: C’est un fait. Nous devrions contacter directement Krishna, la Personne Souveraine à la connaissance parfaite,, dont nous devons comprendre les instructions et chercher à les mettre en pratique.

Hayagriva: D’Aquin croit que l’auteur des Saintes Ecritures ne peut qu’être Dieu, qui sait non seulement « ajuster les mots à leur signification, ce que même l’homme peut faire, mais aussi ajuster les choses en elles-mêmes. » De plus, selon lui, les Ecritures n’ont pas qu’une signification.

Srila Prabhupada: Les Ecritures ne peuvent avoir qu’une signification, mais on peut les interpréter de différentes façons. La Bible dit que Dieu créa l’Univers et c’est un fait. Certains pourront conjecturer qu’il fut tiré d’une « grosse masse de matière » ou quoi encore, mais il faut se garder d’interpréter ainsi les Ecritures. Nous présenterons la Bhagavad-gita « telle qu’elle est », sans interprétation ou motivation personnelle car on ne saurait changer la Parole de Dieu. Hélas, plusieurs interprètes ont détruit la conscience divine de la société.

Hayagriva: En cela, d’Aquin semble s’opposer à la doctrine officielle de L’Eglise, laquelle n’admet que l’interprétation du pape. Pour d’Aquin, les Ecritures peuvent contenir plusieurs significations, selon notre degré de réalisation.

Srila Prabhupada: Elles n’ont qu’une signification; toutefois, les êtres non réalisés leur prêtent plusieurs interprétations. Et la Bible et la Bhagavad-gita déclarent que Dieu créa l’Univers:

                    ahaḿ sarvasya prabhavo
                   mattaḥ sarvaḿ pravartate

«  De tous les mondes, spirituels et matériels, Je suis la Source, de Moi tout émane. »                                                                                                          Bhagavad-gita (10.8)

S’il est vrai que tout émane de l’énergie de Dieu, pourquoi accepter une autre signification ou interprétation? Quelle serait-elle?

Hayagriva: Il est dit dans la Bible qu’après avoir créé l’Univers, Dieu se promena dans le Paradis durant l’après-midi. Thomas d’Aquin estime que cette affirmation contient une signification ésotérique ou métaphorique.

Srila Prabhupada: Si Dieu peut créer, Il peut aussi marcher, parler, toucher et voir. S’Il est une Personne, à quoi bon chercher une autre signification? Quelle serait-elle?

Hayagriva: Une spéculation impersonnaliste.

Srila Prabhupada: Si Dieu est le Créateur de toutes choses, Il doit être une Personne. Les choses semblent provenir de causes secondaires alors qu’en réalité, tout fut conçu par le Créateur Suprême.

Hayagriva: D’Aquin semble encourager l’interprétation individuelle lorsqu’il écrit: « Il est de la dignité des Ecritures divines de contenir plusieurs significations dans un seul texte, de sorte qu’il s’adapte aux diverses compréhensions des hommes, pour que chacun s’émerveille de pouvoir découvrir la vérité qu’il conçoit en lui-même exprimée dans les Ecritures. »

Srila Prabhupada: Non! Un être parfait peut révéler la signification des Textes sacrés mais selon notre conviction, pourquoi, s’il est parfait, chercherait-il à changer la Parole de Dieu? S’il est imparfait, quelle valeur pourraient bien avoir les changements qu’il apporterait?

Hayagriva: Thomas d’Aquin n’utilise pas le mot « changement ».

Srila Prabhupada: Le mot interprétation est synonyme de changement. Si l’homme est imparfait, comment pourrait-il alors changer la Parole de Dieu? Si on pouvait la changer, c’est qu’elle serait imparfaite. On pourrait alors se demander s’il s’agit vraiment de la Parole du Seigneur ou de celle d’un être imparfait.

Hayagriva: Les différents Eglises protestantes naquirent de telles interprétations individuelles. Il est étonnant de découvrir un tel point de vue chez d’Aquin.

Srila Prabhupada: Dès qu’on interprète ou change les Ecritu
res, celles-ci perdent toute autorité. Une autre personne les interprétera ensuite à sa façon, puis une troisième, et une quatrième. C’est ainsi que le message originel des Ecritures se perd.

Hayagriva: D’Aquin croit qu’on ne peut voir Dieu dans cette vie. Il écrit donc: « Dieu dans son essence ne peut être vu par celui qui n’est qu’homme, s’il ne s’est affranchi de cette existence mortelle…L’essence divine ne peut être connue à travers la nature des choses matérielles. »

Srila Prabhupada: Qu’entend-il par « essence divine »? Celle-ci pour nous s’avère personnelle. Celui qui ne peut concevoir la Personne de Dieu perçoit partout Son aspect impersonnel. L’âme plus évoluée voit le Seigneur dans son coeur en tant que Paramātmā. Tel est le fruit du yoga et de la méditation. Enfin, l’âme vraiment avancée peut contempler Dieu face à face. Quand Krishna apparut sur cette terre, tous le voyaient face à face. Et il en fut de même pour Christ, que les chrétiens considèrent le Fils de Dieu; d’Aquin ne reconnait-il pas le Christ comme l’essence divine de Dieu?

Hayagriva: Tout chrétien doit voir le Christ comme l’essence divine.

Srila Prabhupada: Des multitudes ne l’ont-elles pas vu? Comment d’Aquin peut-il dire alors que Dieu ne peut être vu?

Hayagriva: Il est difficile de déterminer s’il est fondamentalement personnaliste ou impersonnaliste.

Srila Prabhupada: Cela signifie qu’il spécule.

Hayagriva: Il décrit ainsi l’aspect personnel de Dieu: « Puisque la nature de Dieu est infiniment parfaite et qu’on doive ainsi Lui attribuer toutes les perfections, il convient d’employer le mot « Personne » pour Le décrire. Or, lorsqu’on l’utilise ainsi, ce n’est pas exactement de la même manière que tous les êtres créés, mais dans un sens supérieur…La dignité de la nature divine surpasse assurément toute autre nature; il convient donc pleinement d’appeler Dieu une Personne. » D’Aquin n’est pas plus explicite.

Srila Prabhupada: Si on accepte le Christ comme le Fils de Dieu et qu’on puisse le voir, pourquoi ne pourrait-on pas voir le Père? Si le Christ est le Fils de Dieu, qui est Dieu? Krishna dit dans la Bhagavad-gita aham sarvasya prabhavah; « Tout émane de Moi » (10.8) . Le Christ dit être le Fils de Dieu, c’est-à-dire qu’il émane de Dieu. Il est une personne au même titre que Dieu. Aussi appelons-nous Krishna Dieu, la Personne Suprême.

Hayagriva: Quant aux Noms de Dieu, il écrit: « Puisque Dieu est simple et qu’Il existe, nous Lui attribuons des Noms simples et abstraits qui indiquent Sa simplicité et des Noms concrets, qui dénotent Son existence et Sa perfection. Quoique ces deux types de Noms ne réussissent pas à exprimer Sa façon d’être, puisque notre intellect ne Le connaît pas en cette vie tel qu’Il est. »

Srila Prabhupada: Un des attributs de Dieu est Son existence. Un second est l’attrait qu’Il exerce sur tout. Le Nom « Krishna » signifie « infiniment fascinant ». Quel mal y a-t’il donc à nommer Dieu Krishna? Parce qu’Il est l’Amant de Rādhārānī, on L’appelle aussi Rādhikā-ramana. Puisqu’Il existe, on Le nomme aussi l’Être Suprême. D’une part, Dieu n’a  en fait aucun Nom; d’autre part, on Lui attribut des millions de Noms qui correspondent à Ses diverses activités. 

Hayagriva: D’Aquin maintient que quoique ces Noms s’appliquent à Dieu pour indiquer une réalité, ils ne sont pas synonymes puisqu’ils révèlent cette réalité sous divers aspects.

Srila Prabhupada: Les Noms de Dieu existent du fait qu’Il manifeste diverses activités et caractéristiques.

Hayagriva: Mais d’Aquin croit que les Noms de Dieu impliquant un lien avec les créatures Lui sont temporairement attribués. Il écrit: « Quoique Dieu exista avant les êtres créés, néammoins, puisque le mot ‘Seigneur’ inclut la notion de serviteur et vice versa, ces deux termes relatifs, Seigneur et serviteur, sont simultanés par nature. Dieu ne fut donc pas ‘Seigneur » avant qu’une créature ne Lui fusse soumise…Ainsi, ces Noms qui impliquent un lien avec les êtres crées ne s’appliquent que provisoirement à Dieu et non de toute éternité, puisqu’Il est extérieur à l’ordre entier de la création. »

Srila Prabhupada: Dieu est toujours le Seigneur et Ses serviteurs existent éternellement avec Lui. Comment serait-Il le Seigneur s’Il n’avait de serviteurs? Comment Dieu pourrait-Il être sans serviteurs?

Hayagriva: Le litige est que les êtres furent créés à un moment précis et qu’avant Dieu devait être seul.

Srila Prabhupada: Il s’agit là d’un concept matériel. L’Univers de matière, lui, fut créé et non le monde spirituel. Celui-ci, comme Dieu, existe à jamais. Les corps des êtres qui peuplent ce monde furent créés; mais Dieu habite toujours dans Son royaume spirituel entouré de Ses légions de serviteurs.  Selon notre philosophie, les êtres vivants existent en nombre infini. Ceux qui détestent servir sont placés dans cet Univers matériel. Quant à notre identité de serviteur, elle s’avère éternelle, que nous habitions l’Univers matériel ou le monde spirituel. Si nous négligeons de servir Dieu dans le royaume spirituel, nous tombons alors ici-bas dans la matière pour y servir Son énergie d’illusion. Quoi qu’il en soit, Dieu demeure toujours le Maître et l’être vivant un serviteur. Dans ce monde matériel, l’être se croit le maître, bien qu’il soit serviteur. Cette fausse conception crée de nombreux problèmes. Un tel oubli ou méprise s’avère impossible dans le monde spirituel, où les âmes réalisées connaissent leur position de serviteurs éternels de Dieu, l’éternel Maître spirituel.

Hayagriva: Selon d’Aquin, plus le Nom de Dieu sera vague, plus il sera universel et absolu. Il croit donc qu’il n’existe de nom plus approprié pour Dieu que « Celui qui est ».

Srila Prabhupada: Pourquoi donc? Si Dieu agit et s’Il créé l’Univers entier, quel mal y aurait-il à Le nommer selon Ses activités et attributs?

Hayagriva: D’Aquin prétend que le seul fait que Dieu existe représente l’essence même de Son Être.

Srila Prabhupada: Il existe certes, mais « Il est » dans Sa demeure avec Ses serviteurs, Ses compagnons de jeu, Ses divertissements, etc..Tout est là. Il faut s’interroger sur la nature ou la portée de Son existence.

Hayagriva: Il semblerait que Thomas d’Aquin est fondamentalement un impersonnaliste.

Srila Prabhupada: Non. Il ne pouvait déterminer au contraire si Dieu est une Entité personnelle ou impersonnelle. Il était enclin à Lui offrir un service personnel, mais il ne pouvait concevoir de façon précise Sa Personne. Il se livra donc à la spéculation.

Hayagriva: Retrouve-t’on dans les Vedas l’équivalent de « Celui qui est » ?

Srila Prabhupada: Oui; le mantra impersonnel « om tat sat » qui peut se prolonger dans « om namo bhagavate vāsudevāya » (J’offre mon hommage à Vāsudeva, l’omniprésente Personne Divine). Le Nom « Vāsudeva » se traduit par « Celui qui vit partout » et désigne Bhagavān, Dieu, la Personne Suprême. Dieu est à la fois personnel et impersonnel, mais Son aspect impersonnel n’est que secondaire. Bhagavān Srī Krishna déclare dans la Bhagavad-gita (14. 27) :

brahmano hi pratisthāham
amrtasyāvyayasya ca
śāśvatasya ca dharmasya
sukhasyaikāntikasya ca

« Je suis le fondement du Brahman impersonnel qui est immortel, intarissable, éternel, et qui constitue le principe même du bonheur ultime. »

Quel commentaire suit ce verset?

Hayagriva: « Immortalité, éternité et bonheur constituent la nature du Brahman intarissable. La réalisation du Brahman représente la première étape de la réalisation spirituelle. Celle du Paramātmā, de l’Âme Suprême, la seconde et celle de Bhagavān, Dieu, la Personne Souveraine, la réalisation ultime de la Vérité Absolue. »

Srila Prabhupada: Telle est l’essence divine.

Hayagriva: D’Aquin est peut-être l’auteur le plus prolifique que connut l’Eglise. Sa « Somme Théologique » sert toujours de doctrine officielle de l’Eglise catholique romaine. Puisque les paroles du Christ s’avèrent souvent allégoriques, elles ont toujours été sujettes à de nombreuses interprétations.

Srila Prabhupada: C’est trés regrettable.

Hayagriva: Le Christ eut recours à plusieurs paraboles pour simplifier son message spirituel. Il compare, par exemple, la parole annonçant le royaume de Dieu à une graine qui tombe tantôt dans une terre fertile, où elle germera.

Srila Prabhupada: On retrouve dans les Upanisads une description semblable, qui compare l’être à une étincelle et Dieu à un brasier. Tant que les étincelles restent dans le feu, elles brillent; il n’en va pas de même toutefois lorsqu’elles le quittent. Elles pourront alors tomber soit sur la roche, soit dans l’eau ou sur le sol, de la manière que l’être vivant peut sombrer dans la Vertu (sattva-guna), la Passion (raja-guna) ou l’Ignorance (tamas-guna) au sein de l’Univers matériel.



Catégories :Krishna et les philosophes, La conscience de Krishna et les religions

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