Rituels halal et casher: une barbarie sanguinaire

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Marc Bocquet : Quel être humain normal ne serait pas bouleversé en apprenant ce qui se passe actuellement dans les abattoirs au nom de la religion ?

Jagadananda : En effet, les religions de l’âge de kali (1), dans le domaine de l’abattage animal, ont des pratiques rituelles particulièrement horrifiantes. On peut qualifier ainsi deux rituels sacrificiels en particulier : ceux appartenant à la religion juive appelées rituels casher et ceux provenant de la religion musulmane qu’on nomme rituels halal.

Marc Bocquet : En quoi consistent-t-ils ?

Jagadananda : L’animal est suspendu par les pattes (en direction de Jérusalem pour les juifs et de la Mecque pour les Musulmans) et on lui tranche la gorge à vif (sans l’engourdir au préalable car, selon eux, la religion l’interdit). Alors que l’animal est pleinement conscient, le sang gicle de son cou tranché et pendant qu’il se vide ainsi le sacrificateur invoque Dieu (2). Son agonie dure de longues, très longues minutes, et le pauvre animal meure ainsi dans d’atroces souffrances ….Et selon des sources avisées, 32 % de tous les animaux abattus en France (soit pour le compte des juifs et des musulmans) subissent un tel sort !

Marc Bocquet : C’est horrible !

Jagadananda : Oui, nul doute, c’est horrible.

Marc Bocquet : Mais comment peut-on être si cruel envers les animaux « au nom de Dieu » ?

Jagadananda : Pour les musulmans , comme pour les juifs, ils disent appliquer les préceptes de leurs Écritures, en l’occurrence le Coran et la Torah, où il est écrit que consommer la chair d’animaux morts et le sang est interdit. Les musulmans se réfèrent en particulier à un passage du Coran pour justifier l’égorgement à vif de l’animal ; un passage où il est dit que l’on ne doit pas manger d’animaux suffoqués ou assommés (3).

Marc Bocquet : Qu’en pensez-vous ?

Jagadananda : Je pense que ces passages du Coran, comme ceux de la Torah, ne peuvent suffire à justifier ce qui se passe aujourd’hui dans les abattoirs et on ne peut appliquer d’aucune façon l’étiquette « religieuses » à de telles pratiques barbares. Nombreux sont les gens qui sont indignés devant tant de cruauté. C’est ainsi qu’on atteint ironiquement au paradoxe suivant : des consommateurs de viande non-croyants ou non-pratiquants manifestent plus de compassion que des croyants pratiquants !

Marc Bocquet : Mais ils appliquent leurs Écritures, ils sont donc des hommes pieux, non ?

Jagadananda : Non, car il n’y a pas d’injonction formelle dans le Coran, comme dans la Torah, qui ordonne d’égorger à vif les animaux, et en tout cas, certainement pas « à la chaîne » et dans des lieux aussi impurs et souillés que des abattoirs industriels.

De ce que l’on rapporte par exemple du prophète Mahomet et de sa compassion pour les animaux, il est inimaginable qu’il puisse cautionner des pratiques aussi cruelles vis-à-vis d’eux. Moïse et Abraham n’étaient pas non plus des hommes barbares, rudes et insensibles. C’est d’ailleurs Moïse, qui est dit, dans les Écritures juives, avoir reçu de Dieu la table des 10 commandements dont l’un était « Tu ne tueras point ».

Marc Bocquet : Mais alors comment les adeptes de l’Islam et du Judaïsme peuvent-ils observer les injonctions que contiennent leurs Écritures ?

Jagadananda : Ce que ces divers interdits alimentaires, contenues dans les Écritures des différentes religions montrent surtout, est que l’acte de consommer de la viande n’est pas un acte anodin. S’il en était autrement, il n’y aurait aucun interdit particulier, on serrait autorisé à manger toute sorte de viande et autant que l’on veut.

Comment peut-on s’abstenir de consommer du sang quand on mange de la viande ? C’est impossible ! Il reste toujours un peu de sang, même une fois que l’animal a été égorgé et vidé vivant de son sang. Il est impossible qu’il ne reste aucune goutte de sang. La seule façon de s’abstenir de consommer du sang ,- et c’est là ultimement, le message que Dieu veut transmettre à l’homme -, est d’arrêter de consommer de la viande, en tout cas et surtout, les viandes très sanguines (viandes rouges) telles celles des bovins. Et c’est là d’ailleurs que l’on rejoint un principe religieux cher à la religion du sanatana dharma (la religion éternelle) : le fait de respecter en premier lieu la vache et le bœuf. On doit beaucoup de respect à la vache car elle nous donne un aliment miraculeux : le lait. Quant au bœuf, il aide à cultiver la terre et est aussi très précieux. Tuer les vaches, et de plus en les torturant, comme dans les rites casher et halal, est particulièrement coupable. Et cela, c’est Dieu, Lui-même, Sri Chaitanya Mahaprabhu, l’Avatâr de Krishna de l’âge de Kali, qui l’affirme dans une conversation avec le Chand Kazi, un magistrat musulman du Bengale (lire cette confrontation inter-religieuse [hindou-musulman] très intéressante et déterminante « Peut-on se dire religieux quand on tue les vaches ? »)

Ce que l’on peut conclure de tout cela est que manger de la viande est un acte pécheur (surtout pour la viande bovine) qui est sérieusement sanctionné par Dieu, et égorger un animal vivant ne fait qu’empirer les conséquences pécheresses graves (le karma) d’un tel acte. Même si l’on cherche à « sanctifier l’abattage animal » à travers la concoction de divers rituels – qui s’apparentent d’ailleurs plus à des rituels démoniaques que divins-, la cruauté que l’homme inflige à l’animal pour la seule satisfaction de ses papilles gustatives n’en reste pas moins punissable vis-à-vis de Dieu. Pourquoi ? Car tous les êtres vivants sont des âmes spirituelles, des parties intégrantes de Sa Personne ; autrement dit « Ses enfants » . C’est ce qu’enseigne clairement la Bhagavad-Gîtâ.

Les grands serviteurs du Seigneur, Mahomet, Jésus-Christ et Moïse, ces trois envoyés de Dieu, enseignèrent certainement aussi à leurs adeptes le principe religieux élémentaire du respect de la vie de toutes les entités vivantes; mais de façon moins claire et directe que ne Le fit le Seigneur Suprême Krishna dans la Bhagavad-Gîtâ . Pourquoi ? Car ils s’adressèrent surtout à des mlecchas, des gens, culturellement et spirituellement, peu évolués.

N’oublions pas toutefois que ces religions, même si apparemment bien éloignées l’une de l’autre, visent un objectif essentiel commun : le développement de la connaissance de Dieu, du respect de Ses commandements et de l’amour de Sa personne. Cet objectif ultime -l’amour de Dieu– ne sera atteint que dans la mesure où l’on respecte toutes les âmes spirituelles sous quelques formes qu’elles soient (humaines, animales et même végétales) car toutes les êtres vivants sont les  enfants de Dieu, et comment Dieu, le Père Éternel commun à tous les êtres et à toutes les religions, nous aimera-t-Il si nous torturons nos frères les animaux ?

Article similaire :

Peut-on se dire religieux quand on tue la vache ?

(1) Les religions de l’âge de Kali : Les Vedas millénaires de l’Inde enseignent qu’il existe un cycle de quatre âges qui, tout comme les quatre saisons, se déroule périodiquement de façon continue. Nous vivons actuellement, et cela depuis 5000 ans, dans l’âge de Kali. D’entre les quatre âges, l’âge de Kali est de loin le plus sombre et le plus dégradé  (Kali personnifie la querelle et l’hypocrisie [comme celles, entre autres, des religions actuelles]). Dans les trois autres âges précédents, Satya, Treta et Dvapara, la religion est appelée « sanatana dharma » (la religion éternelle), et est toute entière contenue dans les Vedas. Elle est une, complète et indivisible et resplendit comme le soleil sur la vie de tous les hommes. Elle représente alors un guide parfait et infaillible qui règne sans rival sur l’humanité entière.

Mais avec l’avènement de l’âge de Kali, et au fur et à mesure qu’avance cet âge sombre, que la terre se peuple d’hommes dégradés (des mlecchas), « la religion éternelle » qui jusque là servait de guide parfait à la civilisation aryenne devient obscurcie et est éclipsée par l’apparition de nouvelles religions ; des religions à l’image de l’âge de Kali. C’est ce que l’on peut appeler les « religions de l’âge de Kali ».

(2) Extrait du Coran: Au moment de l’égorger, le sacrificateur, qui doit être musulman, doit prononcer « bismillah », ce qui signifie « Au nom de Dieu ». On laisse ensuite le corps se vider de son sang jusqu’à la mort de l’animal. Source : http://www.portail-religion.com/islam/halal-et-haram.php

(3) Extrait du Coran: Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a été tué sous l’invocation d’un autre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqués, assommés, tués par quelque chute ou d’un coup de corne ….tout cela vous est défendu. Source : http://www.portail-religion.com/islam/halal-et-haram.php



Catégories :La conscience de Krishna et les religions

2 réponses

  1. la barbarie à l’etat pur

     

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