Les Enseignements de
PRAHLADA MAHARAJA
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Une série de conférences
en 9 parties
par Sa Divine Grâce
A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada
Neuvième Partie:
La conscience de Krsna:
La plus haute miséricorde
Prahlāda Mahāraja en conclusion, explique alors : « Mes chers amis, le Seigneur Suprême étant partout présent et nous, étant des parties intégrantes du Seigneur Suprême, notre devoir est de nous montrer miséricordieux (voir déf. miséricorde ) envers toutes les entités vivantes. » Quand une personne est dans une position subalterne, nous avons le devoir de l’aider. Un enfant, par exemple, parce qu’il est vulnérable, dépend de la bienveillance de ses parents: « Maman, Je veux ça. », « Oui, mon cher enfant. » Nous devrions avoir une réelle compassion pour toutes les entités vivantes et faire preuve de bonté envers elles.
Comment faire preuve de bonté envers elles ? Il existe des millions et des millions de personnes pauvres, comment alors faire preuve de bonté envers elles? Pouvons-nous fournir des habits et de la nourriture à toutes les personnes nécessiteuses dans le monde? Cela n’est pas possible. Comment, alors, pouvons-nous être miséricordieux ? En donnant la conscience de Krishna. Voilà comment Prahlāda Mahāraja se montra réellement miséricordieux avec ses camarades de classe. Ils étaient tous ignorants, dépourvus de conscience de Krishna, et il leur montra donc comment devenir conscients de Krishna. Telle est la plus haute miséricorde. Si vous désirez vraiment faire preuve de bonté envers les entités vivantes, alors instruisez-les dans la conscience de Krishna, tout comme Prahlāda Mahāraja le fit.
« Mes chers amis, » Prahlāda dit, « Renoncez à votre vie démoniaque. Renoncez à ces inepties. » Prahlāda Mahāraja voulait que ses amis renoncent à leur conception selon laquelle Dieu n’existait pas. Du fait qu’ils étaient nés dans des familles de démons et qu’ils avaient été instruits par des enseignants démoniaques, les amis de Prahlāda pensaient, « Qui est Dieu? Il n’y a pas de Dieu. » Dans la Bhagavad-gita, ce genre de personnes (athées) sont appelés des mécréants ( voir Bg 7.15) . Et cela parce qu’ils agissent d’une manière pernicieuse. Ce sont, par exemple, des avocats, au demeurant bien éduqués, mais qui cherchent véritablement à abuser des autres. Nous en avons une expérience pratique. Ces avocats sont trés bien éduqués, fort compétents et bien habillés, mais leur mentalité est plus dégradée que celle d’un chien: « Cet homme a de l’argent, voyons donc, comment vais-je pouvoir le dépouiller? » Ce sont de véritables crapules.
Et pour quelle raison cherchent-ils à abuser des autres? Tout simplement pour un peu de plaisir des sens. Et cela, tout comme le ferait un âne ignorant du but de l’existence. Ainsi, le buandier du village qui est le propriétaire de l’âne, charge, au maximum, son dos, de linge. Et l’âne travaille toute la journée avec ce fardeau sur le dos . Il reçoit, pour toute rétribution, un peu d’herbe à brouter. De la même façon, les matérialistes travaillent trés durs en échange d’un peu de plaisir des sens. C’est pourquoi on les compare à des ânes. Ils projettent toujours d’agir de manière malfaisante. Ils sont les plus bas d’entre les hommes parce qu’ils ne croient pas en l’existence de Dieu. Pourquoi? De par l’action de l’énergie matérielle (mâyâ), ils sont privés de réelle connaissance. Et comme ils dénient l’existence de Dieu, l’illusion les encourage: « Oui, il n’y a pas de Dieu. Travaille dur, accomplis toutes sortes de péchés et va en enfer. »
Prahlāda Mahāraja demanda à ses amis démons de renoncer à l’idée qu’il n’y ait pas de Dieu: « Rejetez cette idée insensée, le Seigneur Suprême, qui est au-delà de toute perception matérielle, sera satisfait de vous, et vous accordera alors Sa miséricorde. »
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