Par RASALA DAS
J’ai été dans un parti politique révolutionnaire avant de rejoindre la conscience de Krishna.
Je pensais que j’étais révolutionnaire. Je pensais que se battre pour les pauvres, les sans abris ou les travailleurs était révolutionnaire. J’étais très activiste et chef de la cellule des jeunes de ma ville, cette période de ma vie a duré entre l’âge de 14 ans jusqu’à mes 20 ans. Je pensais vraiment que c’était ça, »faire la révolution ».
Aujourd’hui, 5 ans après avoir quitté ce parti je réalise mon erreur et le parcours effectué depuis. J’avoue qu’aujourd’hui je suis plus révolutionnaire que je ne l’étais alors… je suis plus révolutionnaire que je ne l’ai jamais été !
Qu’est ce que c’est que faire la révolution ? Hum, bonne question, je vais tenter d’y répondre.
PRABHUPADA
Je vais d’abord vous parler d’un révolutionnaire (dans tous les sens du terme) mais d’un vrai, pas d’un soi-disant rebelle dont on col le l’image sur les t-shirts rouges pour être dans le vent. Non, celui-là a vécu la vie qu’il prônait pour les autres, ce n’était ni un révolutionnaire en chaise longue ni un de ceux qui disent : »faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais ».
Celui dont je vais vous parler a véritablement amené du soleil dans ma vie et dans la vie de millions de gens, et il a fait naître un nouvel espoir pour le monde, ce monde qui souffre et qui attend depuis longtemps cette réponse qu’il a donnée au monde voilà presque 50 ans ! Nous devons prendre au sérieux ce mouvement spirituel qu’il a mis sur pied et qui ne fait que commencer. Qui est son leader ? Qui est ce révolutionnaire ? Il s’appellle Prabhupada.
Quand il est venu en occident aucun leader spirituel à l’ouest ne parlait de karma, de réincarnation et encore moins de Krishna, Dieu la Personne suprême. Si certains parlaient de ces sujets, c’était pour en parler mal et de façon incomplète. Alors Prabhupada arriva aux Etats-Unis en 1965 à l’âge de 69 ans avec 60 roupies en poche pour donner cet enseignement magnifique, la conscience de Krishna. C’est à la fois une philosophie et une religion, un art de vivre également. Tout donner à Dieu et ne rien garder pour soi, à par l’amour ultime.
Je pourrais vous présenter la conscience de Krishna de dix mille façons différentes et enparler pendant des pages et des pages mais j’ai choisi de vous parler d’un aspect qui est pour moi l’un des aspects les plus révolutionnaires de ce mouvement spirituel.
La révolution sexuelle
Vous qui lisez ces lignes vous vous dites : »La révolution sexuelle ? Je connais ! C’est ce que le peuple – et plus particulièrement les femmes – ont obtenu dans les années 60. La pillule, le planning familial ou bien encore l’avortement découlent de cette révolution. Tout cela, vous pensez, est un progrès non négligeable de notre société…. et si on vous mentait ?
Le sexe est la plus grande illusion dans ce monde. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de plaisir plus grand qui amène à autant de souffrance que celui-là.
Nous pensons : »Le sexe c’est bien car ce n’est que du plaisir. Après tout il n’y a pas de mal à se faire du bien ! » Et si je vous disais qu’en réalité, vous vous faites du mal !
Pour de nombreuses raisons le sexe est condamnable : Ethique, moral, religieux, santé, économie, politique… Oui, le sexe est mauvais pour tout cela !
Au niveau de la santé des grands chercheurs d’avant et de maintenant ont prouvé qu’il était dommageable pour le corps et l’esprit d’avoir une relation sexuelle. Il n’est d’ailleur pas étonnant de voir autant de cas d’Alzheimer de nos jours. En amérique par exemple, selon une étude, dans 50 ans les cas de cette maladie devraient tripler. Comment éviter une telle horreur ? En entrainant les gens, plus particulièrement les jeunes dans le célibat. Il est en effet prouvé que la semence est très riche en de nombreuses substances, lesquelles nourrissent le cerveau tels que le calcium, le cholestérol, la lécithine, le phosphore et, dans le cas de l’Alzheimer, l’acétylcholine. Des études poussées ont prouvé que dans les cas d’Alzheimer, cette substance – l’ acétylcholine- était grandement absente dans le cerveau, hors, nous trouvons ceci… dans la semence !
Si la semence est gardée et non pas retirée du corps alors elle est stockée pour aller dans le sang où elle nourrira le cerveau pour un bon équilibre. Il est prouvé également, que les moines qui ont été célibataires toute leur vie, tel que Bhaktisiddhanta Saraswati Thakura, ont une mémoire bien supérieure aux autres personnes. C’est le secret de bien des génies tel que Michel-Ange ou encore Beethoven, Blaise Pascal et bien d’autres. Il est à noter que l’écriture a été inventée il n’y a pas si longtemps (approximativement 5000 ans). Pourquoi ? Non pas, comme le disent les soi-disant historiens, parce que la civilisation n’était pas encore avancée, mais bien au contraire parce que les gens n’avaient pas de rapports sexuels fréquents, ce qui leur permettait d’avoir une très bonne condition mentale et donc de se souvenir de beaucoup de choses et de répéter à la génération suivante ce qu’ils avaient appris. Ainsi se passait le savoir spirituel de générations en générations.
Des chercheurs, réellement »scientifiques » ont trouvé qu’il y avait un rapport, un lien, clair entre la semence et la constitution du cerveau. Ce dernier, par exemple, est constitué de phosphore, que l’on trouve en grande quantité dans… la semence !
Alors vous pourriez me dire : »Et les femmes dans tout ça ?! » Eh bien, elles sont sujettes aux mêmes maux… si ce n’est pire ! Le scientifique Tissot, qui était un professeur Suisse distingué et un des fondateurs de la médecine rationnelle a trouvé que le fluide lubrifiant du vagin était la semence des femmes, et il explique qu’elle était même plus précieuse que celle de l’homme.
Du côté de l’ayurveda, qui est une médecine traditionnelle venant des temps les plus lointains, il est décrit que les deux sexes ont de la semence, elle est appellée sukra chez l’homme et arthava chez la femme.
Le sexe sans limite est donc un piège que la société nous tend. Pourquoi cela ? Parce que, ce qui sont à la tête préfèrent nous maintenir dans l’ignorance. Nous sommes tellement gentils de travailler pour eux comme des ânes toutes la journée, tous les jours, bourrés d’anti-dépresseurs et d’anxiolytiques, à acheter des bêtises à n’en plus finir qu’il faut bien une »récréation », d’autant plus si cette récréation rapporte de l’argent… beaucoup d’argent. En effet, l’industrie de la pornographie rapporte 4 à 6 milliards de dollars par an rien qu’aux Etats-Unis, c’est plus que les industries du film et du disque réunies. La diffusion du magazine érotique »Playboy » est de 24 millions d’exemplaires soit deux fois plus que celles du Times et de Newsweek réunies. Plus de la moitié des recherches sur internet comporte le mot »sexe ». Sur internet, justement, la pornographie a pris une place majeure et il semble qu’il n’y ait plus de limite à l’horreur et à la déshumanisation. Un moine faisait une analyse intéressante : »Incertain de leur statut dans cette société qui n’a pas de valeur fixe, les gens désirent désespérément une identité. Dans les écoles, dans les médias et par le bouche à oreille, le mot est laché – le sexe est partout ! La puissance des médias notamment à formater l’attitude et le comportement des gens est un fait pathétique mais avéré. Même si en moyenne l’esprit des gens ne serait pas de toujours être absorbé dans des pensées libidineuses, les médias s’assurent que ce soit le cas. L’industrie de la pub en particulier, infatigablement montre des femmes à moitié ou totalement nues dans les magazines, les panneaux ou à la télévision toujours et partout. Malgré la grossière exploitation des femmes et la pulsion des hommes, seulement dans le but de faire de quelques personnes déjà riches encore plus riches, leur actvités continuent sans questions. Le grand public absorbe leur propagande et reste à jamais dans un état libidineux sans avoir la connaissance de la nécéssité de résister. Et la société consumériste continue, avec ses membres pour toujours dans un état artificiel de stimulation sexuelle. »
Effectivement, il y a bien une »nécessité à résister », mais bien sûr si vous dites cela à votre docteur ou pire, à un psychologue, il vous dira : »pourquoi résister ? Le sexe est naturel, profitez ! » Et s’il n’était pas si naturel que cela ? En fait, le sexe est effectivement bien naturel, mais qu’est-ce qu’on entend par sexe ? La relation sexuelle est, en fait, seulement à but reproductif, c’est pour cela que le corps produit la semence, si ce n’était pas le cas il faudrait expliquer pourquoi il existe tant de moyens de contraception et tant de problèmes autour de ce sujet. Si nous nous donnons tant de mal à nous stériliser pour mieux profiter c’est parce que le sexe est naturellement fait pour la reproduction, et non pas pour en jouir bêtement.
Une des raisons pourquoi le sexe est devenu une question centrale dans notre société vient en réalité… de nos assiettes ! En effet la consommation de mets de plus en plus fins mais également de plus en plus aphrodisiaques, n’arrange rien à l’affaire. Il était déjà très connu dans les temps anciens qu’un régime riche en protéines appelait à la concupiscence et aux désirs sexuels. Pythagore disait déjà cela et il encouragait donc à adopter un régime végétarien qui calmerait les passions. Il est expliqué qu’un régime haut en protéines produit un fort taux d’acide urique. Ces toxines constipent les intestins en produisant des matières fécales dures qui exercent une pression sur le colon. Enfin, ce dernier produit également une pression sur les parties génitales qui finalement résulte en désirs sexuels. Le docteur américain John Kellog disait : »Viande, thé, café, oeufs, chocolat et autres stimulants ont une influence puissante sur le sang et par le biais des nerfs et du cerveau font augmenter la passion. »
D’autre études ont été faites sur l’absorption de protéines. Aux Etats-Unis une étude a été faite par le »Boston Nutrition Laboratory » sur le régime carné et les comportements sexuels. Durant la première guerre mondiale, les chercheurs ont fait deux groupes, l’un avec un régime »normal » (viandes, poissons et oeufs étaient inclus) et un deuxième groupe strictement végétarien et avec une faible teneur en protéines. Dans ce groupe n°2 la quantité de proétines journalières a été descendue de 100 grammes par jour à, à peu près, 60 grammes. Bien que les hommes aient perdu 12 % de leur poids, ils se comportaient tout-à-fait bien et pouvaient travailler normalement. Parmi pratiquement tout le groupe, les chercheurs ont noté une réduction, voire même, une cessation du désir sexuel, des émissions nocturnes, des érections, des rêves érotiques, etc…
Ce n’est pas tout, une deuxième expérience a été faite, peu de temps après, par un grand nutritionniste, le docteur danois Hindhede. Il démontra que la précédente quantité de protéines (60 grammes) utilisée dans l’expérience était deux fois plus élevée que nécéssaire. Il a prouvé qu’un régime où seul l’apport en protéines était assuré par des pommes de terre était suffisant pour maintenir l’équilibre. Il a descendu le chiffre à 25 grammes de protéines par jour. Les hommes qui faisaient partie de l’expérience pensaient avoir perdu leur masculinité.
Tout cela paraît incroyable mais montre surtout que ce que les gens appellent l’instinct sexuel n’est en fait, qu’un désir pervers qui provient d’un régime carné trop riche en tout, et spécialement en protéines.
Conclusion
En 1965, aux Etats-Unis, 69 % des femmes et 65 % des hommes en dessous de 30 ans disaient que le sexe avant le mariage était toujours ou pratiquement toujours mauvais. En 1972, ce chiffre est descendu à 24 % et 21 %. Enfin, en Angleterre, en 1990, ce chiffre était de 6 %.
On voit donc clairement que la société se dégrade à une vitesse incroyable. Que faire pour éviter une catastrophe d’ordre mondial (car il s’agit bien là d’une catastrophe) ? Eh bien, éduquer les enfants dès leur plus jeune âge au célibat peut bien sûr aider et résoudre une grande partie du problème. Adopter un régime lacto-végétarien peut également aider.
Le professeur Shelton, professeur Américain qui a donné des conférences dans le monde entier et a écrit de nombreux livres en la matière, disait : »Toute chose dans le sexe qui n’a pas pour but de créer est un excès. L’homme est sexuellement perverti. Il est le seul animal qui a des ’problèmes sociaux.’ Il est le seul animal qui entretient la prostitution, le seul animal qui pratique les abus en tous genres. Le seul animal qui perd sa morale par toutes les formes de perversions sexuelles. Le seul animal où l’on voit l’homme attaquer la femme. Le seul animal où le désir d’avoir une compagne n’est pas une loi, le seul qui n’exerce pas son pouvoir sexuel avec sa constitution ‘primitive’. »
Maintenant, êtes-vous prêt à prendre part à la plus grande révolution que ce monde ait connue, celle de la révolution spirituelle…
Catégories :Pour une société éclairée
Merci rasala Das pour cette article qui montre le véritable révolution
J’aimeJ’aime