Sans connaissance de l’âme l’homme n’est qu’un animal

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« A l’instant de la mort, l’âme revêt un nouveau corps, aussi naturellement qu’elle est passée, dans le précédent, de l’enfance à la jeunesse, puis à la vieilesse. Ce changement ne trouble pas qui a conscience de sa nature spirituelle. » Bhagavad-gita 2.13

La première instruction est donc qu’il faut comprendre que l’âme est présente dans le corps et qu’elle transmigre d’un corps à un autre. C’est là le début de la connaissance spirituelle. Toute personne qui n’est pas versée dans cette science ou qui ne s’y intéresse pas, reste prisonnière de la conception corporelle de l’existence, -tout comme un animal- ainsi que le confirme le Srimad-Bhagavatam (yasyatma-buddhih kunape tridhatuke…sa eva gokharah)*. Chaque être humain doit clairement comprendre les instructions de la Bhagavad-gita, car ce n’est que de cette façon qu’on peut s’élever spirituellement et renoncer automatiquement à la connaissance illusoire qui nous fait penser: Je suis le corps, et tout ce qui se rapporte à lui m’appartient (aham mameti). » Il faut rejeter sur-le-champ cette mentalité digne du chien. On doit plutôt apprendre à bien saisir ce qui concerne l’âme spirituelle et l’esprit suprême, Dieu, qui sont éternellement liés l’un à l’autre. Alors on pourra retourner à Dieu, en sa demeure originelle, après avoir ainsi résolu tous les problèmes de l’existence.

Srimad Bhagavatam 7.7.21

* Toute personne qui s’identfie à son enveloppe corporelle, composée des trois éléments (bile, mucus et air) – considérant celle-ci comme son vrai moi, n’est pas mieux qu’un animal (gokharah – une vache ou un âne).



Catégories :Philosophie et transcendance

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