Franchir l’océan des dangers

 
 
L’Univers matériel est jonché d’embûches (padam padam yad vipadâm). Citons un exemple. On peut traverser l’océan à bord d’un navire à toute épreuve, mais sans être en sécurité pour autant : en mer peut surgir à tout instant quelque danger. Le Titanic étant considéré comme un navire insubmersible; or, dès son premier voyage, il coula à pic et plusieurs hommes influents y perdirent la vie. Conclusion : impossible d’éviter tout danger en ce monde qui demeure par nature une source de constants périls. Notre souci doit être de franchir sans délai cet océan de dangers. Tant que nous sommes en mer, notre situation demeure précaire, si solide que soit notre navire. C’est un fait. Ne laissons pas toutefois les vagues de l’océan nous perturber; cherchons plutôt à rejoindre l’autre rive (le monde spirituel). Tel doit être notre souci.

 

  Extrait des « Enseignements de la reine Kunti« , chapitre huitième « Que viennent les calamités« 



Catégories :Philosophie et transcendance

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