La quête spatiale: une vaine perte de temps et d’argent.

Il y a quelques jours partout à travers les médias, on nous a présenté  l’atterrissage sur une comète du robot Philaé, provenant de la mission spatiale européenne Rosetta,  comme un événement de grande importance pour l’humanité. Philaé doit prélever des échantillons sur la comète qui,  selon ce qu’essaient de nous vendre les scientifiques et protagonistes de la mission, “pourraient nous permettre d’en savoir davantage sur les origines de la vie sur Terre.”

Dans les deux passages suivants, extrait du livre “La vie vient de la vie” (Edit. BBT) , Srila Prabhupada discute, à partir de la mission lunaire ( qui était d’actualité au moment où a eu lieu la discussion), de l’utilité pour l’humanité de la quête spatiale en général.

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Cent milliards pour un tas de poussière.

Srila Prabhupada: L’lnde souffre aujourd’hui d’une pénurie d’eau, mais que font les hommes de science pour y remédier? L’eau ne manque pourtant pas sur cette planète. Pourquoi n’essaient-ils pas d’irriguer les terres qui en ont grandement besoin au lieu d’aller sur la Lune pour voir s’ils peuvent rendre fertile une planète recouverte de poussière? Pourquoi ne se préoccupent-ils pas de la Terre? Avec l’eau des océans, ils pourraient irriguer le Sahara, le désert d’Arabie ou celui du Rajasthan. Mais dans leur orgueil, ils disent toujours qu’ils le feront plus tard, que le projet est à l’étude. La Bhagavad-gita enseigne qu’à satisfaire des désirs inutiles, l’homme perd son intelligence (kamais tais tair hrta-jnanah).

Leur projet lunaire, par exemple; de l’enfantillage pur et simple pour lequel ils gaspillent l’argent  qui fait cruellement défaut ailleurs.(1)

Karandhara: Après avoir dépensé tant d’argent pour aller sur la Lune et ramener quelques pierres, les responsables de cette entreprise ont décidé d’interrompre leur programme parce qu’il n’en valait pas la peine.

Srila Prabhupada: Le gouvernement détrousse les gens avec des impôts et gaspille ainsi stupidement l’argent que les contribuables ont gagné avec peine. C’est indigne.

Dr. Singh: Ils pensent qu’il y a de la vie sur Mars.

Srila Prabhupada: C’est un fait, il y a de la vie sur Mars, mais à quoi tout cela nous servira-t-il d’y aller? Il y a aussi de la vie ici, sur Terre, et les gens ne cessent de se battre.

Dr. Singh: Les gens sont curieux de voir ce qu’il se passe sur d’autres planètes.

Srila Prabhupada: Autrement dit, ils sont prêts à dépenser d’énormes sommes d’argent pour satisfaire leur curiosité puérile. Et lorsqu’on leur demande de venir en aide aux pays qui sont dans la misère, ils répondent: « Non, pas d’argent. »

— La vie vient de la vie — QUATRIEME ENTRETIEN.

(1) 1,3 milliard d’euros : Le coût total de la mission Rosetta sur 20 ans. Huit pays européens participent au projet. La France à hauteur de 20%

( Relevé sur internet à propos du sujet du coût faramineux de la quête spaciale alors qu’une partie de l’humanité a faim))  Le premier sujet qu’il me semble propice de traiter est celui du paradoxe qu’il existe quant aux sommes astronomiques, c’est le cas de le dire, investies dans divers types d’engins scientifiques alors qu’en parallèle, plus de 800 millions de personnes, soit presque 1/7 de la population mondiale, est sous-alimentée chroniquement.

Aujourd’hui, la mission Curiosity a quitté notre belle planète bleue  pour étudier Mars, le coût total estimé en 2011 du projet est de 2.5 milliards de dollars Américain, rien que ça ! Le C.E.R.N, le CNES, la NASA, et toute la panoplie d’instituts de recherches qui existe dans le monde investissent des dizaines de milliards de dollars dans des missions/ projets  à l’apparence futiles, tel que des télescopes spatiaux, des stations spatiales, des satellites, des sondes, des accélérateurs de particules et j’en passe… Alors la question qui vient à l’esprit après la lecture de ces quelques mots, volontairement provoquant, est ; est-ce réellement raisonnable de dépenser autant d’argent dans la recherche de la vie et la compréhension de l’univers  alors que rien que notre monde a faim ?


Savez-vous quel est le budget, pour prendre un exemple, annuel de la N.A.S.A ? Environ 19 milliards de dollars. Enorme n’est-ce pas ?

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La quête de l’espace: une vaine perte de temps et d’argent.

Dr. Singh: Les médecins de la N.A.S.A. se sont montrés très prudents lorsque les cosmonautes sont redescendus sur Terre après leur expédition lunaire. Ils craignaient qu’ils n’aient rapporté avec eux quelques nouveaux germes jusqu’alors inconnus et ils ont mis les cosmonautes en quarantaine.

Srila Prabhupada: Avant tout, sont-ils vraiment allés sur la Lune? Je n’en suis pas si sûr. Il y a des années déjà, j’ai exprimé mon opinion à ce sujet dans un livre intitulé Antimatière et Eternité, où je qualifiais de puérils les travaux scientifiques visant à explorer l’espace, en spécifiant qu’ils ne mèneraient à rien d’utile. De même, quelques années plus tard, lors d’un voyage à San Fransisco, j’ai répondu à un journaliste qui me demandait ce que je pensais du voyage sur la Lune, qu’il ne s’agissait là que d’une perte de temps et d’argent. Quel est le fruit de tous les efforts fournis depuis… Voilà maintenant combien d’années qu’ils essaient d’aller sur la Lune?

Dr. Singh: Les Russes ont lancé leur premier spoutnik en 1957.

Srila Prabhupada: Mais ils avaient commencé à travailler sur ce projet de nombreuses années auparavant et tout ce qu’ils ont obtenu, c’est un peu de poussière. Rien que de belles promesses; et c’est pourtant ainsi qu’ils acquièrent leur grande influence.

Dr. Singh: Ils perfectionnent leur technologie en utilisant des modèles réduits.

Srila Prabhupada: Ce sont des gamins, voilà tout. Lorsque j’étais enfant, je me disais en regardant les tramways qui se déplaçaient sur les rails: « Je vais prendre une perche, et en la posant sur le câble électrique, je pourrai moi aussi voyager sur les rails. » Les projets des savants sont tout aussi puérils. Ils sacrifient tellement de temps et d’argent, si nécessaire ailleurs, mais en fin de compte, quel but poursuivent-ils? A vrai dire, ils ignorent le but de l’existence, et cela rend tous leurs efforts vains. Les scientifiques engloutissent des fortunes dans des travaux spatiaux qui n’aboutissent à rien de bon pour l’humanité, et ce sont les politiciens qui financent leurs projets. Ils sont comme un médecin, qui devant un cas qui le dépasse, ne veut pas avouer son ignorance, et ordonne néanmoins à son patient: « Très bien, commencez par prendre ce médicament, et si cela ne marche pas, essayez cet autre. » Les hommes de science abusent le monde. Ils demeurent incapables de résoudre les véritables problèmes de l’existence – la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort tous leurs projets relèvent donc de l’utopie. L’expression sanskrite akasa-puspa, « une fleur dans le ciel » traduit bien cette utopie: tous leurs efforts pour atteindre la vérité en explorant l’espace sont aussi vains que de vouloir cueillir une fleur dans le ciel.

— La vie vient de la vie — DOUZIEME ENTRETIEN.



Catégories :La science et la conscience de Krishna

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