Enseignements de la Reine Kunti

Alléger le fardeau du monde

DIX-SEPTIÈME CHAPITRE:  » D’autres avancent que le monde se trouvait accablé d’un lourd fardeau, comme souvent un vaisseau en mer, que pour l’alléger de ce tourment, Brahmâ – Ton fils – Te pria d’apparaître, et que c’est pour répondre à sa prière qu’ici-basTu es descendu. « (Srimad-Bhâgavatam 1.8.34)

Retrouver notre conscience naturelle

SEIZIEME CHAPITRE . » D’autres encore soutiennent que c’est pour répondre aux prières de Vasudeva et Devakî que Tu es apparu comme leur fils. Sans nul doute, Tu es non né, mais Tu as néanmoins pris naissance pour leur bien en même temps que pour faire périr ceux qui envient les dévas.

Au delà de la naissance et de la mort

QUINZIÈME CHAPITRE .  » Certains affirment que Toi, le Non-né, Tu as pris naissance pour glorifier le pieux empereur [Yudhisthira], et d’autres que Tu as ainsi voulu plaire au roi Yadu, l’un de Tes dévots les plus chers, car pour y être apparu, Tu as rendu glorieuse sa famille, comme le santal qui fait la gloire des collines de Malaya. « 

Merveilleuses activités du Seigneur

QUATORZIÈME CHAPITRE.  » Quand Yashodâ a pris une corde pour T’attacher en punition de Ta mauvaise conduite, Ton regard s’est troublé, Tes yeux se sont emplis de larmes, qui en diluèrent le fard, et Tu avais peur, Toi que craint la peur en personne. Tout ceci me laisse confuse, ô Krishna.  »

La force vitale de l’Univers

TREIZIÈME CHAPITRE.  » Comme il est difficile de comprendre, ô Âme de l’Univers, que Tu agisses, Toi le Non-agissant, et que Tu naisses, Toi le Non-né, la force vitale, que Tu apparaisses en ce monde parmi les bêtes, les humains, les sages et les êtres aquatiques; tout cela reste inconcevable. »

Des divertissements inconcevables

DOUZIEME CHAPITRE.  » Nul ne saurait comprendre Tes Divertissements sublimes, ô Seigneur, trompeurs en ce qu’ils s’apparentent aux gestes des hommes. Nul n’est pour Toi objet de faveur ou de haine; Tu n’es partial que dans l’imagination des hommes.  »

Au contact de l’énergie supérieure

ONZIEME CHAPITRE.  » Je vois Ta Grâce comme le temps éternel, le maître absolu, sans commencement ni fin, l’omniprésent. C’est avec équanimité qu’à tous Tu distribues Ta miséricorde; les conflits entre les êtres ne résultent pas de Toi, mais d’eux-mêmes, dans leurs rapports entre eux. « 

La propriété des êtres démunis

DIXIEME CHAPITRE.  » A Toi j’offre mes obéissances, Toi la propriété des êtres démunis. Tu n’es jamais affecté par les actions et réactions des modes de la nature matérielle (gunas) . Pleinement satisfait en soi, Tu es donc trés paisible, et des monistes le maître. »

Atténuer la fièvre née de l’illusion

NEUVIEME CHAPITRE.  » Il est facile de T’atteindre, ô Seigneur, mais seulement pour l’être désenchanté de la matière. Car, celui qui foule le sentier de la prospérité matérielle, que grise l’ambition d’une naissance noble, de vastes richesses, d’une haute éducation et de traits physiques charmeurs, reste incapable de s’adresser à Ta Grâce avec sincérité. « 

Que viennent les calamités

HUITIEME CHAPITRE.  » Je souhaiterais que de tels malheurs surviennent encore et encore, pour que sans fin nous puissions à nouveau nous trouver en Ta présence. Car en Ta présence à jamais s’absente la répétition des naissances et des morts. « 

Tourments et tribulations

SEPTIEME CHAPITRE .  » Ta grâce, ô Krishna, nous a déjà sauvés d’un gâteau empoisonné, d’un grand incendie, de la dent des mangeurs d’hommes, d’une pernicieuse assemblée, de maintes souffrances au cours de noter exil dans la forêt et d’une bataille où s’affrontèrent de grands généraux. Et voilà maintenant que Tu nous as soustraits à l’arme d’Ashvatthâma. »

Le maître des sens

SIXIEME CHAPITRE  » O Hrisikesha, maître des sens de tous les êtres, ô Seigneur des seigneurs, Tu as délivré Ta mère, Devakî, longtemps captive et tourmentée par Kamsa, l’envieux monarque. Et Tu nous as protégés, moi et mes fils, de constants dangers. « 

Une vision de lotus

CINQUIEME CHAPITRE.  » À Toi mon hommage respectueux, ô Seigneur, dont le ventre s’orne d’une dépression en forme de lotus, que toujours pare une guirlande de lotus, dont le regard a la fraîcheur du lotus et dont la plante des pieds est gravée de lotus. À Toi mon hommage, encore et encore. « 

Une femme trés intelligente

TROISIEME CHAPITRE.  » En personne, Tu descends en ce monde, pour implanter la science spirituelle et absolue du service de dévotion dans le cœur des spiritualistes élevés ainsi que des penseurs purifiés par le pouvoir de distinguer le spirituel du matériel. Mais comment nous, femmes, pouvons-nous Te connaître à la perfection ? « 

Dieu est au-delà des sens

DEUXIEME CHAPITRE.  » Sis au-delà de toute perception des sens, Toi l’éternellement irréprochable, que cache le voile de l’énergie d’illusion, Tu demeures imperceptible à l’œil du sot, tel l’acteur qu’a rendu méconnaissable son costume. « 

La Personne Originelle

PREMIER CHAPITRE. Srimatî Kunti dit : » O Krishna, Tu es l’Être Suprême en Sa Forme primordiale, et Tu vis au-delà des influences de la matière. Bien que Tu vives en chaque être et aussi hors de chaque être, tous ne Te voient pas. Je T’offre mon respectueux hommage. « 

Enseignements de la reine Kunti -Introduction-

Les célèbres prières de la reine Kuntî, telles qu’elles apparaissent dans le premier Chant du Bhâgavatam, ne consistent qu’en 26 stances [versets 18 à 43 du huitième chapitre]. Néanmoins, on les considère comme un chef d’œuvre littéraire, théologique et philosophique. Le présent ouvrage inclut ces versets inspirés accompagnés des commentaires édifiants de Sa Divine Grâce A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupâda, le plus important maître spirituel de notre époque.