Ah, la fièvre des samedis soirs!!!

Quand je compare mes samedis soirs avant que je sois dévot, avec ceux d’après, c’est le jour et la nuit !

Danser dans les boîtes de nuit sur des musiques qui stimulent les plaisirs concupiscents, sources de frustration assurée. Et quand les clameurs de la fête artificielle, au petit matin, retombent, quel vide et quelle tristesse !

Ou danser dans la rue, simplement, sur le son du maha mantra, en la compagnie des dévots, pour le plaisir direct de l’âme, ( en contact avec Krishna à travers le son de son Saint Nom), cela n’a pas la même qualité, la même signification et encore moins la même implication.

Dans le premier cas, on renforce son esclavage aux sens ( à l’intoxication comme au sexe illicite par exemple; le son est un grand vecteur de conditionnement comme de libération ) et son implication dans la chaîne des morts et des renaissances répétées ; quand dans le deuxième, on purifie ses sens, et leur donne ainsi accès à un plaisir supérieur, transcendantal, croissant, illimité, extatique, satisfaisant. Et dans le même temps, on se libère de la prison du monde matériel et devient éligible à retourner à Dieu, à Krishna, dans le monde spirituel éternel.

Que peut-on demander de plus ?

Chantons donc :

Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare
Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare

Et goûtons au vrai bonheur!!