Le sexe…,vous avez dit plaisir? 1ère Partie

Le sexe tient dans nos vies une place prépondérante.  A l’heure actuelle, on voit de nombreuses émissions télévisées très populaires dans lesquelles on conseille aux jeunes filles, si elles veulent avoir plus de succès  d’être « plus sexy! » Toujours à la télé, depuis un moment déjà, les réalisateurs entourent les chanteurs de danseuses très dévêtues, aux chorégraphies très suggestives et sensuelles, ressemblant parfois même plus à des prostituées racoleuses qu’à autre chose, et les danseurs quant à eux adoptent, de plus en plus des physionomies de prédateurs insatiables et de gigolos sans scrupules. Et bien sûr, les magazines à succès sont truffés d’articles proposant des recettes pour être « plus performant dans sa vie sexuelle, plus attirants, plus innovants .. » Mais qu’y-a-t-il de mal à ça objectera t-on? Pourquoi s’imposerait-on des limites? On ne va quand même pas revenir au temps de la censure!


  La libéralisation sexuelle….


Le fait est que les choses dans ce domaine ont pas mal évoluées depuis le début du siècle, mais plus particulièrement depuis les années 70, présentées généralement comme les débuts de la « libération sexuelle », avec l’utilisation de masse des moyens contraceptifs, et l’entrée dans l’arène du plaisir d’une population qui jusqu’alors avait été plutôt mise de côté; les adolescents(es) et les jeunes. Et à l’heure actuelle, les enquêtes révèlent que les jeunes ont des relations sexuelles de plus en plus tôt.

Ces années ont marqué l’avènement, ou tout du moins, l’accentuation et le renforcement des idées féministes; « l’affranchissement de la femme » avec la libéralisation de l’avortement et la liberté de mœurs, la déculpabilisation, voir l’incitation, à une pratique sexuelle libérée (c’est-à-dire de plus en plus précoce et avec des partenaires multiples et variées), ou à tout simplement promouvoir l’infidélité au sein du couple.

Dans le même temps, alors que se produisaient tous ces changements, on distillait partout dans la population l’idée, à travers les films, les romans, la télévision, « l’éducation », etc..que le véritable bonheur lié à la vie sexuelle doit se faire en dehors de toutes limites et barrières sociales traditionnelles; les perspectives du mariage (les fiançailles), et le mariage lui-même, étant présentés dans le cadre de la « révolution sexuelle » comme une institution plutôt dépassée et une véritable entrave vers la voie du bonheur sexuel idéal. Plus de trois décennies plus tard, qu’en est-il vraiment? A-t-on réellement obtenu le but escompté, autrement  dit, est-on plus libre sexuellement?


  …et quelques effets secondaires.

Malheureusement, il semble que notre beau projet qui consistait à éliminer toutes les entraves à notre jouissance est été sérieusement contrarié par la nature matérielle. En effet, en 1981, est apparu à Los Angeles la première victime parmi la communauté gaie, d’une maladie terrible qui ne devait pas tarder à s’étendre dramatiquement comme « la nouvelle peste du vingtième siècle »; le Sida. A ce jour, il a causé la mort de plus de 30 millions de morts dans le monde et continue à se propager à une allure trés grande; avec 3 millions de nouveaux cas chaque année et aucun remède connu contre le virus dévastateur.

Le sida n’est pas la seul maladie sexuellement transmissible – MTS -, bien que certainement la plus redoutée d’entres toutes. Il en existe, comme le confirme le professeur Claude Layet de trés nombreuses; virales, parasitaires et bactériennes. Les plus connues et craintes sont l’herpès génital, l’hépatite B, la gonorrhée, la chlamydiose, les verrues génitales. L’herpès génital, rien qu’à lui, touche 2 millions de personnes en France, et une fois qu’on l’a contracté c’est pour la vie. Même les anciennes telle la syphilis qu’on croyait définitivement disparues font un retour remarquére en France et en Europe. En plus de devoir faire face à des situations physiquement et moralement douloureuses et pénibles, celles et ceux qui sont atteint de ces maladies sexuelles sont souvent angoissés face à la répercution qu’elles peuvent avoir sur leur fertilité. En effet, plusieurs d’entre elles si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées à temps peuvent causer des dommages irréversibles chez la femme, telle l’obstruction des trompes et ainsi, provoquer une stérilité définitive.

Parvenu à ce point de mon exposé, je me rends bien compte que celui-ci peut paraitre un peu lourd et sombre pour beaucoup, et pourtant, avant d’aborder l’aspect tout à fait positif de celui-ci, afin qu’il soit complet on ne peut pas passer sous silence, un autre fléau mais celui-là, directement causé par la main de l’homme (et autre chose aussi!); l’avortement.

Avortement Rien qu’en France, selon des statistiques trés officielles de l’INED, de 1975 jusqu’à 1995, soit sur une étude sur 20 ans, avec une moyenne de 170 000 avortements par an, plus de 3 400 000 avortements ont été pratiqués.

Pour donner une idée concrète de l’ampleur du phénomène il faut se représenter la population entière de Paris (2147 800 habitants) détruite tous les 12 à 13 ans! Enfin, pour finir cette triste mais nécessaire mise au point concernant la liberté sexuelle, je viens jusqu’ici, de parler des conséquences concrètes et facilement perceptibles, mais il y en a d’autres qui tout en étant moins évidentes statistiquement parlant, n’en sont pas moins réelles et trés néfastes.

Je veux parler des dégâts psychologiques provoqués par une société ignorante et matérialiste qui, ayant perdue tous ses repères et valeurs spirituels, est devenue profondément égoïste. Dans une telle société, le désir de jouir des sens au maximum est devenu l’objectif primordial au détriment de la considération de la souffrance des autres. En premier lieu, l’augmentation des cas de viols et d’inceste  incarne  cette triste réalité.  Les viols et l’inceste constituent pour leurs victimes une grande source de souffrances.

Les rencontres entre les hommes et les femmes ont été facilitées (grâce à  internet par exemple), mais dans le même temps cette facilité de rencontre entre les sexes a aussi banalisé les séparations et les divorces.   Elle  implique aussi qu’ils se séparent et se déchirent plus souvent et la souffrance mentale résultant du sentiment d’abandon est très importante . Elle représente, selon les psychologues, la plus forte et fréquente douleur, actuellement que puisse éprouver des êtres humains .

solitude-depressionEt ainsi, paradoxalement et ironiquement, si les rencontres et aventures se trouvent facilitées, le sentiment de solitude et d’isolement n’a jamais été aussi fort. Les drames familiaux, les suicides, les dépressions, les refuges dans l’alcool et la drogue,  le chômage,…. Toutes ces différentes « décentes aux enfers » peuvent souvent résulter d’un profond sentiment de solitude à la suite d’une séparation mal vécue ou de trop nombreux échecs.

SUITE….



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