Vivre des dons de la nature -1èrePartie –

 

   PREMIERE PARTIE: 

En quelques siècles, la révolution industrielle nous a légué un héritage de frustrations, de conflits et de pollution. Srila Prabhupada nous conseille, dans les lignes qui vont suivre et qui sont extraites de ses commentaires éclairés sur la Bhagavad-gita et sur le Srimad-Bhagavatam, de nous tenir à l’écart des usines, de vivre en harmonie avec la terre et de donner à notre existence un sens spirituel.


Ce sont les dons de la nature qui rendent une société prospère, et non les vastes entreprises industrielles. Ces dernières sont les produits d’une civilisation athée; elles ont pour effet de faire oublier à l’homme les nobles buts de son existence.

    Plus l’homme fait s’accroître leur nombre, plus il se vide de son énergie vitale; et si ces entreprises permettent à un petit nombre de vivre, par tyrannie, dans la plus grande aisance, les hommes dans leur masse n’y trouvent qu’agitation et frustration, toujours grandissantes. – Srimad Bhagavatam.1.8.40

    On utilise trés mal l’énergie productrice fournie par la main d’oeuvre ouvrière lorsqu’on l’emploie au service des entreprises industrielles… la production de machines et d’outils mécaniques a pour effet d’accroître le confort artificiel d’un groupe restreint, animé par des motivations purement égoïstes, au détriment de milliers d’autres, affamés et mécontents. Là n’est certes pas la norme d’une civilisation digne de ce nom. – Srimad Bhagavatam. 1.9.26

 LE CARACTERE INFERNAL DES USINES

« Le mot ‘usine’ est synonyme d’enfer. La nuit, ces êtres aux habitudes infernales se tournent vers l’alcool et les femmes dans l’espoir de satisfaire leurs sens fourbus; mais ils ne peuvent même pas dormir en paix, car les nombreux projets que forment  leur intellect viennent constamment interrompre leur sommeil. – Srimad Bhagavatam. 3.9.10 –

  « Les sombres puits de mine, les usines et les ateliers de production, qui sont autant de geôles, font croître les tendances démoniaques dans la classe ouvrière. Les biens de ceux qui capitalisent s’accroissent aux dépens des travailleurs; il s’ensuit nombre de confllits graves ». –  Srimad Bhagavatam. 1.11.12

     « La production industrielle des choses nécessaires à la vie occupe une place de première importance dans l’âge de Kali, l’âge des machines, marquant ainsi le stade le plus sombre de ces ténèbres. Si de telles entreprises industrielles se rangent sous le signe de l’ignorance, c’est qu’en réalité aucun des produits fabriqués n’est indispensable ». – Srimad Bhagavatam 2.5.30

      « Pourquoi chercher un faste artificiel? Pourquoi les cinémas, les voitures, les postes radio, les abattoirs et les hotels? Qui a engendré la civilisation moderne, sinon un esprit de querelle pareil à celui qui anime entre eux les chiens, tant sur le plan individuel que collectif? Croit-elle servir la cause de l’égalité et de la fraternité universelle en envoyant des milliers d’hommes en des usines infernales ou à la guerre, pour satisfaire les caprices de quelques-uns? ».  – Srimad Bhagavatam 1.10.4

      « Le véritable problème consiste à savoir s’affranchir des chaînes de la naissance, de la vieillesse et de la mort. Et le principe de base de la civilisation védique consiste justement à obtenir cette liberté, sans s’inventer de faux besoins. Il faut se satisfaire de tout moyen de subsistance qui se présente naturellement. La civilisation moderne matérialiste est tout à l’opposé de la civilisation idéale. Chaque jour, les prétendus dirigeants de la société moderne inventent quelque nouvelle bizarrerie compliquant la vie des gens et les assujettissant de plus en plus au cycle des naissance, de la maladie, de la vieillesse et de la mort. »

« Aujourd’hui, les hommes préfèrent consacrer leur temps à chercher des nappes de pétrole cachées au fond des océans. Ils désirent ardemment faire des réserves de pétrole en prévision du futur, mais ils ne consacrent aucun effort à l’amélioration des conditions suscitées par la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort ».

« Les matérialistes s’imaginent avancer sur la voie du ‘progrès’, en fait, selon la Bhagavad-Gita, ils ne sont que privés d’intelligence et de tout sens commun. Cherchant à jouir qu maximum de ce monde, ils inventent à cette fin toujours quelque chode de nouveau pour satisfaire leurs sens. Bien que tenues pour un signe de progrès de la civilisation, leurs inventions n’ont pour effet réel qu’une montée rapide de la violence et de la cruauté, envers les animaux, comme envers les hommes ».

   LES DONS DE LA NATURE         


« Selon le critère de l’économie védique, la richesse d’un homme se mesure à l’ampleur de ses réserves de céréales et au nombre de ses vaches. En effet, ces deux seuls facteurs  – vaches et céréales – peuvent permettre à l’humanité de résoudre tout problème de nourriture. Toute autre valeur doit être rangée parmi les faux besoins créés par l’homme pour ruiner sa précieuse vie humaine et gaspiller son temps en futilités. » – Srimad Bhagavatam 3.2.29

« Pourquoi, dès lors, quand la nature produit suffisamment de céréales, de fruits, de légumes et d’herbes, enfreindre ses lois et ouvrir des abattoirs? Pourquoi faire périr de pauvres bêtes et ainsi courir le risque de connaître, vie après vie, un sort identique? Nul besoin pour l’homme de tuer des animaux et d’en consommer la chair quand les aliments végétaux s’offrent à lui en quantité suffisante. L’eau des rivières fertilise les terres au point que celles-ci produisent plus que ce dont l’homme a besoin pour sa subsistance; les montagnes recèlent des minéraux et les océans produisent naturellement des gemmes. Pourquoi donc l’homme, riche de céréales, de minéraux, de pierrres précieuses, d’eau, de lait, etc… voudrait-il de ces monstrueuses entreprises industrielles, qui tournent grâce au labeur d’infortunés? » – Srimad Bhagavatam 1.8.40

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 » Le progrés de la civilisation ne dépend pas des entreprises industrielles, mais des richesses naturelles et des aliments sains, toutes choses qui nous sont accordées par Dieu, la Personne Suprême, afin que nous puissions avoir du temps libre pour nous consacrer à la réalisation spirituelle, et faire ainsi bon usage de la forme humaine. » – Srimad Bhagavatam 4.9.62

Srila Prabhupada cite l’exemple de l’ancienne ville de Dvaraka (pointe ouest de l’Inde) :  » dans toute la ville, des jardins de fleurs, des vergers et des étangs émaillés de lotus; mais nulle mention de manufactures ou d’usines, sans oublier les abattoirs, jugés comme nécessaire dans une métropole moderne…

Il est clair que les habitants de Dvaraka vivaient en tous points des dons de la nature, fruits et fleurs; pas question d’entreprises industrielles multipliant les taudis crasseux et les bidonvilles  (nde: où les grandes citées d’HLM) où reléguer la masse ». – Srimad Bhagavatam 1.11.12

   UNE CIVILISATION DEMONIAQUE


« Les dons de la nature tels que les céréales, les fruits, les rivières, les montagnes riches en joyaux et en minéraux, et les océans où foisonnent perles et pierres précieuses, selon le désir du Seigneur, ces ressources sont tantôt abondantes, tantôt restreintes. Selon les lois naturelles, l’homme doit apprendre à tirer parti de ces dons divins pour prospérer jusqu’à pleine satisfaction, sans toutefois se laisser captiver par le désir de dominer et d’exploiter la nature matérielle, chose d’ailleurs impossible. »

« Nous dépendons de la miséricorde du Seigneur pour l’obtention des dons de la nature que sont les céréales, les minéraux, les pierres précieuses, l’eau, le lait, etc..Notre rôle est donc d’obéir aux lois de Dieu, cela en vue d’atteindre, par la pratique du service de dévotion, la perfection de la vie humaine ».

« Tous les êtres agissent sous l’influence des lois de la nature matérielle. Seuls les sots croient qu’ils peuvent améliorer ce que Dieu a créé ».

« La prospérité de l’humanité ne dépend pas d’une civilisation démoniaque dénuée de toute culture et de toute connaissance, dotée seulement de gigantesques gratte-ciels et de grosses automobiles sillonnant à toute vitesse les autoroutes. Les produits de la nature suffisent amplement ».

« Des céréales peuvent être produites en abondance grâve à l’agriculture, et en protégeant les vaches on peut obtenir d’amples provisions de lait, de yaourt et deghî. D’autre part, la protection des forêts assure une production abondante de miel. Malheureusement, la civilisation moderne s’acharne à tuer les vaches qui pourraient lui fournir du lait, du yaourt et du ghi, et à abattre tous les arbres qui lui permettraient d’avoir du miel; elle préfère ouvrir des usines destinées à la fabrication de vis et de boulons, ou d’automobiles, ou à  la production de vin, au lieu de se livrer à des travaux agricoles. Comment, dès lors, les gens peuvent-ils être heureux? Ils doivent forcément souffrir de tous les maux entraînés par le matérialisme. Leur corps se ride et se détériore peu à peu, jusqu’à ce qu’ils en deviennent comme des nains; et leur transpiration malsaine, venant du fait qu’ils consomment toutes sortes de choses répugnantes, produit une mauvaise odeur. Ce n’est pas là une civilisation vraiment humaine.

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