La conscience de Krishna : le remède à tous nos problèmes

Mr Emmanuel Macron, le Président de la République française, organise un grand débat national  qui durera jusqu’à la mi-mars, pour essayer d’endiguer la puissante vague de manifestations et de violences urbaines qui déferlent en ce moment à travers toute la France . Il espère alors apaiser ainsi la colère du mouvement  dit “des gilets jaunes” qui en est l’instigateur.

Malheureusement, même au risque d’apparaître “rabat-joie”, il faut rappeler qu’à moins d’être fondés sur la conscience de Krishna, les remèdes proposés en vue de soulager la société de ses multiples difficultés se révéleront vains.

C’est ce qu’enseignent clairement les prières suivantes de Prahlada Maharaja offertes au Seigneur Nrsimhadeva, éclairées des teneurs et portées de Srila Prabhupada :

SRIMAD-BHAGAVATAM

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CHANT 7

CHAPITRE 9

VERSET 17

O Seigneur Suprême, Toi qui es si grand, l’être vivant connaît parfois des circonstances favorables ou défavorables, et parfois s’y trouve soustrait; il est ainsi placé dans une position des plus regrettables, que ce soit sur les planètes édéniques ou sur les planètes infernales, comme s’il était consumé par le feu du tourment. Bien qu’il existe de nombreux remèdes permettant d’échapper à une existence misérable, ici-bas tous ces remèdes sont plus misérables que les souffrances mêmes qu’ils sont censés soulager. C’est pourquoi je pense que le seul véritable remède consiste à Te servir. Je Te prie donc de m’instruire à cet égard.

TENEUR ET PORTÉE

Prahlada Maharaja souhaitait vivement servir les pieds pareils-au-lotus du Seigneur. Après la mort de son père, qui jouissait d’une grande opulence matérielle, Prahlada aurait dû hériter son royaume, qui s’étendait partout dans le monde; néanmoins, il n’était pas disposé à accepter toute cette opulence car, que ce soit sur les planètes édéniques ou sur les planètes infernales, qu’on soit le fils d’un homme riche ou celui d’un homme pauvre, on se trouve partout sujet aux conditions d’existence matérielles; en conséquence, aucune condition de vie n’est véritablement satisfaisante. Si l’on désire goûter la pure satisfaction que procure une vie de félicité, on doit se consacrer au service d’amour absolu du Seigneur. L’opulence matérielle peut apporter une certaine satisfaction pendant quelque temps, mais pour bénéficier de cette agréable condition temporaire, il faut travailler très dur. Lorsqu’une personne pauvre devient riche, peut-être sa situation s’est-elle améliorée, mais pour atteindre cette position il lui a fallu accepter de nombreuses épreuves pénibles. Le fait est que dans l’existence matérielle, que l’on soit heureux ou malheureux, on se trouve toujours dans une condition misérable. Si l’on aspire au vrai bonheur, à une existence de véritable félicité, on doit devenir conscient de Krishna et se vouer avec constance au service d’amour absolu du Seigneur. Tel est le véritable remède à tous les maux. Le monde entier vit dans l’illusion que l’homme peut être heureux en améliorant les conditions matérielles en vue de contrecarrer les misères de l’existence conditionnée, mais les tentatives faites en ce sens ne seront jamais couronnées de succès. L’humanité doit apprendre à se tourner vers le service d’amour absolu du Seigneur. C’est là le but du Mouvement pour la Conscience de Krsna. On ne peut trouver le bonheur en modifiant ses conditions de vie matérielle, car le malheur et la misère sont universels.

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VERSET 19

O Nrsimhadeva, Toi le Suprême, du fait de leur conception corporelle de l’existence, les âmes incarnées rejetées par Toi et ne bénéficiant pas de Ta protection ne peuvent rien faire pour améliorer leur sort. Tous les remèdes qu’elles appliquent à leur mal, même s’ils leur procurent un certain soulagement, n’ont sûrement qu’un effet passager. A titre d’exemple, un père et une mère ne peuvent protéger leur enfant, pas plus qu’un médecin et ses remèdes ne sont à même d’apporter un soulagement définitif aux souffrances d’un malade, ou qu’un navire voguant sur l’océan ne peut sauver un homme qui se noie.

TENEUR ET PORTÉE

Que ce soit par l’affection des parents, par l’utilisation de différents remèdes contre telle ou telle maladie, ou par diverses mesures de protection contre les éléments -dans l’eau, dans l’air et sur la terre- on cherche toujours dans ce monde matériel, à échapper aux différentes formes de souffrances, mais l’efficacité de ces mesures n’est pas garantie. Certaines peuvent apporter un soulagement temporaire, mais aucune ne procure de bienfait permanent. Même en présence de son père et de sa mère, un enfant ne peut pas toujours être protégé contre une mort accidentelle, contre la maladie et divers autres maux. Personne ne peut lui venir en aide, pas même ses propres parents. Le refuge ultime se trouve dans le Seigneur; qui cherche refuge en Lui a l’assurance d’être protégé. Ainsi que le déclare Krsna dans la Bhagavad-gita (BG 9.31): kaunteya pratijanihi na me bhaktah pranasyati »Tu peux le proclamer avec force, ô fils de Kunti, jamais Mon dévot ne périra.’‘ En conséquence, à moins que l’on ne soit protégé par la grâce du Seigneur, aucune mesure de protection ne s’avérera vraiment efficace. Il faut donc dépendre entièrement de la miséricorde sans cause du Seigneur. Même si, dans la vie quotidienne, on doit, par acquit de conscience, avoir recours à d’autres mesures de protection, il faut savoir que personne ne peut protéger l’être que Dieu, la Personne Suprême, a abandonné. Dans cet univers matériel, chacun s’efforce de repousser les assauts de la nature matérielle, mais en fin de compte, tous sont complètement dominés par celle-ci. Voilà pourquoi, malgré leurs efforts pour contrecarrer les tourments infligés par la nature matérielle, les soi-disant philosophes et hommes de science n’y sont pas parvenus. Krsna explique dans la Bhagavad-gita (BG 13.9) que les véritables maux de l’univers matériel sont au nombre de quatre: la naissance, la maladie, la vieillesse et la mort (janma-mrtyu jara-vyadhi). Dans l’histoire du monde, personne n’a réussi à vaincre ces souffrances que nous impose la nature matérielle, Prakrteh kriyamanani gunaih karmani sarvasah. La nature (prakrti) est si puissante que personne ne peut échapper à ses lois rigoureuses. Ceux qui se disent savants, philosophes, religieux et politiciens devraient donc en conclure qu’ils ne peuvent procurer aucun bienfait réel à l’ensemble des hommes. Ils devraient se livrer à une propagande vigoureuse destinée à tirer la masse des gens de leur torpeur et à les élever jusqu’au niveau de la conscience de Krsna. Notre humble effort en vue de répandre le Mouvement pour la Conscience de Krsna de par le monde représente le seul remède qui puisse engendrer une vie heureuse et paisible. Jamais nous ne pourrons trouver le bonheur sans la grâce du Seigneur Suprême (tvad-upeksitanam). Si nous continuons à agir contre la volonté de notre père suprême, nous ne serons jamais heureux en ce monde, que ce soit sur les systèmes planétaires supérieurs ou inférieurs.

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VERSET 25

Dans ce monde matériel, chaque être aspire à quelque bonheur futur, semblable à un mirage dans le désert. Autrement dit, on ne trouve pas davantage de bonheur en ce monde que d’eau dans le désert. Quant au corps, que vaut-il? Il n’est que la source de diverses maladies. Les prétendus philosophes, hommes de science et politiciens savent très bien tout cela, mais ils n’en continuent pas moins d’aspirer à un bonheur éphémère. Le bonheur est très difficile à atteindre, mais, du fait qu’ils sont incapables d’être maîtres de leurs sens, ils poursuivent le semblant de bonheur que leur offre l’univers matériel et n’aboutissent jamais à la bonne conclusion.

TENEUR ET PORTÉE

Une chanson du Bengale dit: « J’ai construit une maison pour y être heureux mais par malheur, un incendie s’est déclaré et maintenant il n’en reste plus que des cendres. » Voilà qui illustre la nature du bonheur matériel. Chacun le sait, mais on n’en continue pas moins à chercher d’une manière ou d’une autre à entendre et à penser à des choses agréables. Malheureusement, tous nos plans s’effondrent en fin de compte. De nombreux politiciens ont rêvé d’empires, de souveraineté et de domination du monde, mais le moment venu, tous leurs projets, tous leurs empires -et eux-mêmes- furent anéantis. Tout le monde devrait tirer parti des enseignements de Prahlada Maharaja, ceux-ci montrant que nous poursuivons un bonheur éphémère et illusoire en employant notre corps à rechercher diverses formes de jouissances matérielles. Nous échafaudons sans cesse mille projets qui, à tour de rôle, sont tous déjoués; nous devrions donc arrêter de faire de tels plans.

De même qu’on ne peut éteindre un brasier en l’arrosant continuellement de ghi, nous ne pouvons trouver la satisfaction en multipliant nos projets en vue des plaisirs des sens. Le brasier, c’est celui de l’existence matérielle –bhava-maha-davagni. Ce feu se déclare de lui-même, sans qu’aucun effort soit fait dans ce sens. Nous désirons trouver le bonheur dans l’univers matériel, mais jamais cela ne sera possible; nous ne parviendrons ainsi qu’à alimenter le brasier de nos désirs. Ceux-ci ne peuvent être satisfaits par des projets ou des pensées illusoires. Nous devons plutôt suivre les instructions de Sri Krsna: sarva-dharman parityajya mam ekam saranam vraja. Nous serons alors heureux. Sinon, sous prétexte de poursuivre le bonheur, nous continuerons à endurer des conditions misérables.

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Et si on chantait les Noms de Dieu quand on défile dans la rue, Hare Krishna Hare Krishna Krishna Krishna Hare Hare Hare Rama Hare Rama Rama Rama Hare Hare plutôt que d’exprimer de la haine, casser  et mettre le feu !! La physionomie chaotique de la société actuelle changerait du tout au tout pour le meilleur, par la grâce de Dieu !

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